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Roberto Martinez, le sélectionneur national des Diables Rouges, s'est confié à nos collègues néerlandophones de VTM. Le technicien espagnol de 44 ans a fait part de ses ambitions pour la Russie. Il est également revenu sur certains sujets qui ont fait "polémique" ces dernières semaines. Un reportage de notre journaliste Martin Vachiery.
Pendant près d'une heure, Roberto Martinez a pris le temps de répondre aux questions posées par des supporters des Diables Rouges, sans jamais se défiler. A commencer par l'affaire Nainggoaln. Le joueur de l'AS Rome a été écarté de la sélection pour des raisons discplinaires, et pas question pour le sélectionneur de le rappeler sous la pression du public. "En tant que coach, sélectionner un joueur en cédant à la pression extérieure serait une mauvaise idée (...) Je dois prendre les meilleures décisions pour l'équipe. Je ne ferais pas bien mon job si je n'observais pas les 55 joueurs que l'on suit régulièrement".
Malgré la bonne campagne qualificative, quelques critiques subsistent. En l'absence de Vincent Kompany, souvent blessé, certains pointent l'absence de leaders naturels au sein de l'équipe de nationale. "Eden Hazard, Kevin De Bruyne, Jan Vertonghen; tous ces joueurs sont prêts à guider l'équipe. Mais il ne faut pas oublier Vincent Kompany. Parce qu'à son âge et à ce moment de sa carrière, il peut transmettre beaucoup d'expérience. Le manque de leadership ne m'inquiète pas".
La question de sa prolongation se posera après le Mondial
Difficile de citer la Belgique parmi les favoris au titre mondial en Russie. Pourtant, Roberto Martinez, ne manque pas d'ambitions. "Je crois aux rêves. Si on se lève le matin sans poursuivre nos rêves, notre travail n'a plus aucun sens. Sommes-nous favoris pour gagner la Coupe du monde? Non. Est-ce qu'on veut en rêver? Oui! C'est pour ça qu'on est là".
Enfin, concernant son avenir, le sélectionneur a rappelé à quel point il était attaché à l'équipe nationale et au football belge. Mais, d'après lui, la question de sa prolongation se posera après la Coupe du monde, quoi qu'il arrive.
