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En football, les Diables Rouges n'ont pas manqué leur dernier match de qualification pour le Mondial 2018. Ils ont battu Chypre 4-0. La question que tout le monde se pose désormais: les Diables sont-ils plus fort qu'il y a quatre ans, lorsqu'ils avaient atteint les quarts de finale du mondial brésilien?
On serait tenté de répondre "oui" à cette question mais argumentons à coup de chiffres. Il y a quatre ans, la Belgique s’était qualifiée avec un beau 26 sur 30. Cette fois, les Diables de Martinez ont fait mieux avec un 28 sur 30 mais la différence est surtout impressionnante au niveau des buts inscrits.
Lorsqu’ils étaient coachés par Wilmots sur la route du mondial, l’équipe national avait marqué 18 buts en dix matches. Avec Roberto Martinez, les Diables ont affolé les compteurs avec 43 buts en dix matches. Au niveau de la force offensive, il n’y a clairement pas photo.
Au niveau de l’expérience, il y a quatre ans, les Diables découvraient une phase finale de Coupe du Monde. Pour tous les joueurs, à part Daniel Van Buyten, il s’agissait du premier grand tournoi international. Dans quelques mois, ces Diables aborderont le Mondial russe avec comme "background" la Coupe du Monde brésilienne et l’Euro en France. Logiquement, ils sont plus forts qu’il y a deux ans en France.
Il y a toutefois un "mais". Roberto Martinez ne sera jugé que sur le résultat de la Coupe du monde 2018. Peu importe les 43 buts marqués et les neuf victoires en dix matches, ce qui comptera vraiment sera le résultat final au Mondial russe. Si les Diables ne font pas mieux qu’un quart de finale comme au Brésil ou en France, alors ils auront échoué. Pour Martinez et ses Diables, une seule issue, le dernier carré, soit une demi-finale comme en 86 au Mexique.
Emiliano Bonfigli
