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Marc Wilmots se confie pour son anniversaire: "Les Diables Rouges ? Je suis bien content de ne plus y être"

L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale est revenu sur certaines de ses belles histoires footballistiques à l'occasion de son cinquantième anniversaire.

Marc Wilmots fêtera ses 50 ans vendredi. Le sélectionneur a profité de l'occasion pour revenir sur son parcours dans le football et notamment sur son époque en tant que sélectionneur des Diables Rouges, qu'il a dirigé lors de deux grands tournois.

A ce sujet, Marc Wilmots a confié avoir hésité à déménager... à Bordeaux. Visiblement, la pression de ce rôle était devenue trop grande pour sa famille. "J'y ai pensé", a confié Wilmots dans La Dernière Heure. "Quand j'ai commencé à coacher l'équipe nationale, j'ai failli déménager ma famille là-bas. Je savais que j'étais déjà dans le peloton d'exécution... Je voulais mettre mes enfants à l'abri", a-t-il précisé.

Mais les choses se sont bien passés, du moins dans un premier temps. Avant que les complications ne débutent et ne poussent l'ancien attaquant vers la sortie. "Finalement, ça s'est bien passé jusqu'à l'Euro. Parce qu'on a commencé à planer et à mettre la barre trop haute", a précisé Wilmots. Une situation qui, visiblement, ne lui convient pas du tout. "Pourtant, quand j'ai commencé, si on avait dit où on allait aller, on m'aurait pris pour un fou. Après sept ans, comme T2 et T1, je suis bien content de ne plus y être", affirme-t-il.


Un départ en soutien à Robert Waseige


Marc Wilmots est également revenu sur sa propre carrière. Il a notamment expliqué les raisons de son départ vers Schalke 04 en 1996. Un transfert provoqué par... la direction du Standard. "Un dirigeant m'a appelé en me disant qu'il fallait mettre Robert Waseige dehors. J'ai dit dans la presse: si Waseige part, je pars. Et je suis parti. Sans ça, je serais peut-être resté", a-t-il expliqué.

Avant le Standard, Wilmots aurait pu signer à Anderlecht. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. "Je jouais avec le RSCA contre la sélection du Brabant. On a gagné 4-0 et j'ai mis trois buts", commence l'ancien sélectionneur belge. "Il pleuvait des cordes ce jour-là. Les parents auraient aimé rentrer dans un hall pour s'abriter, mais quelqu'un d'Anderlecht a refusé. Mon père était fâché et il m'a dit 'Toi, tu ne viendras jamais ici'. A quoi ça tient, hein ?", a-t-il ensuite expliqué.

Des confidences qui permettent de comprendre, un peu, les coulisses du monde du football. Y-aura-t-il encore une prochaine expérience pour Marc Wilmots ? Aucune réponse de la part du sélectionneur. Affaire à suivre !

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