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"Ce sera le même match d'un point de vue tactique" que lors de la victoire en phase de groupe. "Il n'y a pas de secret entre les deux équipes. Je pense que la façon dont l'Angleterre a réussi dans ce tournoi est claire. Ils sont très dynamiques, très rapides. On peut voir la vitesse de joueurs comme Sterling, Kane ou même Vardy. C'est une équipe qui a marqué 9 buts sur coups de pieds arrêtés, ce qui sera un très bon test pour nous. On devra être capables de garder le zéro derrière en tenant compte de ces aspects. Il y aura peut-être des têtes différentes", a-t-il cependant admis, sans trop se dévoiler.
Peut-être d'autres têtes
"L'approche est claire. On doit avoir tout le monde à 100% physiquement sur le terrain. L'Angleterre a 24h de moins de repos", c'est une donnée à prendre en compte. Et comme "c'est le 7eme match" en peu de jours, "parfois, ça nous force à certains changements."
Courtois et Lukaku certains
Mais il y a quelques certitudes, comme Courtois dans les buts. "Je pense que dans les buts, on doit garder de la continuité et on va garder Courtois", tout en assurant qu'il avait le plus grand respect pour Simon Mignolet, mais en tant que n°2. D'autant que lui mettre la pression de faire aussi bien que Courtois pour un match de cette importance, ce ne serait pas forcément l'aider.
Et Lukaku? Il est son numéro 1 en attaque pour de nombreuses raisons: "Je travaille avec Romelu. Je l'ai eu sous mes ordres quand il avait 19 ans. Pour moi, il peut tout faire, il a la puissance, la vitesse, il développe son jeu dos au but, il est bon de la tête, c'est un finisseur", a-t-il énuméré, avant d'expliquer qu'il "aime travailler avec lui parce qu'il est obsédé par le fait de devenir meilleur." Il ne pense pas non plus que Lukaku fait une fixation sur le trophée de meilleur buteur, rappelant qu'à sa place, sur le but de Chadli contre le Japon où il fait une feinte pour laisser son coéquipier marquer, peu de buteurs auraient fait de même. "Être 3ème est mieux que n'importe quelle récompense individuelle".
Gagner pour ramener un sentiment positif en Belgique
Finalement, ce match, "on veut le gagner. Quand vous finissez un tournoi, vous gardez le sentiment du dernier match. Ça a été une incroyable expérience, tout le monde a été performant et chaque fan belge mérite ce sentiment positif aussi. On ne veut pas partir avec autre chose qu'un sentiment positif."
Le jeu flamboyant? Dans le but d'inspirer les prochaines générations de footballeurs belges
Le jeu les plus acclamé par les observateurs internationaux? Ça compte beaucoup pour lui, pour une raison bien précise: ce football spectacle, "c'est clair, c'est qui on est et comment on veut jouer. On est forts dans nos concepts et on veut inspirer les prochaines générations. On voit plus loin" que cette Coupe du Monde. "La façon dont on joue est essentielle pour ce qu'il arrivera aux futures générations. Clairement on veut développer les jeunes de la même façon."
Toujours là après la Coupe du Monde?
Une vision à long terme donc, mais sera-t-il toujours là pour la concrétiser? "Je ne peux pas le garantir. En football, vous perdez deux matches et vous êtes dehors!", a-t-il expliqué, une note d'humour dans la voix.
