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Mondial 2018: Bart Verhaeghe, vice-président de l'UB: "objectif minimum atteint, mais nous voulons plus"

Avec un quart de finale qui s'annonce contre le Brésil vendredi à Kazan, les Diables Rouges ont réussi le moins que l'on pouvait attendre de la Belgique à la Coupe du monde de football en Russie. Ce qui confortait d'aise le vice-président de l'Union belge de football. "Nous sommes arrivés à ce que nous voulions", a expliqué Bart Verhaeghe mercredi depuis Dedovsk. Il "veut cependant plus".

"Nous avions décidé il y a deux ans que les joueurs en équipe nationale devaient bénéficier du même environnement qu'ils connaissent dans leur club", a détaillé Bart Verhaeghe, pour qui la professionnalisation de l'encadrement des Diables Rouges est une des clés de la réussite. "Nous avons investi aussi dans les domaines de l'accompagnement médical ou de la diététique. Le sport de haut niveau est une affaire de détails. Un autre pilier très important est de voir que l'on prend ses responsabilités. C'est sans doute le plus difficile dans une organisation. Il n'y a rien de plus facile que de ne pas les prendre. Il ne s'agit pas que d'une personne, mais de tout le monde. Le match contre le Japon en est un exemple. A 0-2, il n'a pas été question de panique." Le fait d'avoir atteint l'objectif minimum n'empêche pas Bart Verhaeghe d'espérer plus. "Cela nous a donné le goût d'avoir plus", a renchéri le vice-président de l'Union belge. "Parce que nous sommes fondamentalement positifs, nous allons jouer un bon match contre le Brésil. Mais un tournoi peut être cruel et le travail de deux ans être mis à mal sur une seule rencontre. Nous pourrions dire que l'objectif est atteint mais, comme sportifs ou Belges, nous ne serons pas contents. Nous voulons plus." Lors de la Coupe du monde au Brésil il y a quatre ans et à l'Euro en France il y a deux ans, le parcours des Diables Rouges s'était arrêté en quarts de finale. "Il ne faut pas vouloir comparer", reprend Bart Verhaeghe. "La professionnalisation a changé beaucoup de choses. Si nous avions travaillé comme il y a quatre ans, nous passerions pour des amateurs. Ce n'est la faute de personne, tout évolue. Le football a changé aussi, tout se joue sur des détails." Une partie de la génération actuelle des Diables Rouges pourrait s'arrêter après cette Coupe du monde en Russie mais cela n'inquiète pas Bart Verhaeghe. "Nous serons encore aussi forts pour l'Euro 2020", a-t-il assuré. "Dans deux ans, nous voulons être encore plus loin en matière de professionnalisme. Qui n'avance pas, recule. Il y a beaucoup de concurrence et beaucoup de très bonnes équipes, et nous voulons en faire partie. Je ne suis pas inquiet pour 2020. Nous allons découvrir d'autres joueurs mais l'important est que la base soit bonne. Si vous voyez le match contre l'Angleterre, on a presque joué avec une équipe B. Il y a des joueurs qui prennent de l'expérience. L'intégration est aussi importante, il y a pas mal de joueurs qui possèdent une double nationalité."

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