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Pour Radja Nainggolan, les supporters des Diables Rouges ne sont "pas un grand soutien"

Radja Nainggolan n'a pas la plus grande des histoires d'amour avec les Diables Rouges. L'ancien joueur de l'AS Rome et de Cagliari a connu son apogée sous la vareuse de l'équipe nationale lors de l'Euro 2016. Paradoxalement, le point d'orgue de la carrière internationale du Ninja est aussi un échec collectif.

"C’est vrai que l’Euro, ce n’était pas terrible. Les qualifications, c’est toujours facile parce que la Belgique était l’équipe la plus forte. À l’Euro, on se pensait trop forts, on a cru que ce serait trop facile. On gagne 4-0 en huitièmes contre la Hongrie, je fais 1-0 contre le pays de Galles, on se voyait déjà gagner", a déclaré Nainggolan dans une interview à nos confrères de Sport/Foot Magazine.

Après l'Euro, Roberto Martinez est nommé pour remplacer Marc Wilmots à la tête des Diables. Une nomination qui va mettre rapidement un terme à l'aventure de Radja chez les Diables, le courant ne passant pas entre lui et le nouveau sélectionneur. 

Sans lui, les Diables vont se hisser à une historique 3e place à la Coupe du monde en Russie en 2018 et se feront éliminer en quart de finale de l'Euro 2020 par l'Italie. Une belle réussite suivie d'une déception qui amènent le même constant : la Belgique n'a pas encore réussit à remporter de trophée international depuis les JO de 1920 à Anvers.

"C’est une super génération mais au final, il manque quelque chose", poursuit-il avant de cibler le comportement des supporters des Diables. "Franchement, quand tu es au stade roi Baudouin… Le public, tu ne le sens pas. Ils sont trop loin. Et puis, ils ne vivent pas pour leur équipe nationale. Ce n’est pas un grand soutien, tu vois. Aucun adversaire ne vient jouer en Belgique et se dit: ‘Oh, ici on est contre l’équipe nationale belge, l’ambiance c’est chaud’ C’est pas la Bosnie, quoi. C’est la mentalité belge", conclut le joueur de l'Antwerp.

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