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Le nouvel accord-cadre pour le Mondial 2018, l'Euro 2020 et le Mondial 2022 est basé sur des montants forfaitaires pour les primes plutôt que des pourcentages des sommes versées par la FIFA ou l'UEFA. L'URBSFA peut de cette manière réaliser des "économies drastiques" sur les primes des Diables Rouges, souligne HLN.
Dans l'accord précédent signé avec le CEO de l'époque, Steven Martens, les primes des internationaux étaient fixées à 60 % des revenus bruts d'une Coupe du Monde ou d'un Euro. Maintenant, ils devront se contenter de beaucoup moins.
La prime initiale pour la Coupe du Monde, pour la phase de poules, s'élève à 42.000 euros, soit moins de la moitié de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Un huitième finale rapporte 80.000 euros, un quart de finale 180.000 euros. Les primes s'élèvent ensuite à 280.000 euros (quatrième place), 312.000 euros (troisième place) et 330.000 euros (finaliste). Le titre mondial rapporte 445.000 euros à chaque international. Lors de la Coupe du monde au Brésil, ce montant s'élevait encore à 704.000 euros.
Bien que Kompany, Hazard, De Bruyne et cie. aient dû céder, ils sont toujours beaucoup mieux lotis que les internationaux allemands, par exemple, dans le cas de succès final. Les joueurs de la Mannschaft ne recevront que 350.000 euros pour un deuxième titre consécutif.
Le HLN souligne que "les points et les virgules de l'accord doivent encore être finalisés".
A l'occasion de la Coupe du monde en Russie, la Fédération internationale de football (FIFA) a augmenté le montant de ses prix de plus de 10 % pour atteindre 323 millions d'euros. L'URBSFA disposera donc de beaucoup plus d'argent à investir dans le football belge.
