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Italie-Angleterre: voici la composition probable des Italiens passée au crible

Age, club, nombre de sélections, match-clé et déclaration marquante pendant l'Euro: les 11 joueurs probables de l'équipe d'Italie passés au crible avant la finale contre l'Angleterre dimanche à Londres.

Gardien 

Gianluigi Donnarumma, 22 ans (sans club, 32 sélections)

Le match: Italie-Espagne (1-1 a.p., 4-2 aux t.a.b.) en demi-finale. Solide pendant le match, comme depuis le début du tournoi, le probable futur gardien du Paris SG s'illustre en arrêtant la tentative d'Alvaro Morata aux tirs au but.

La déclaration: "Les records de (Gianluigi) Buffon, ça motive, ce n'est pas simple mais j'essaierai de les battre", lors du 1er tour.

Défenseurs 

Giovanni Di Lorenzo, 27 ans (Naples, 12 sélections)

Le match: Italie-Turquie (3-0), en ouverture. Remplaçant pour les débuts des Azzurri, Di Lorenzo entre dès la mi-temps après la blessure au mollet d'Alessandro Florenzi, alors que le score est de 0-0. Il fait parler sa vitesse côté droit et l'Italie s'envole vers sa première victoire.

La déclaration: "J'essaie de mettre en difficulté le sélectionneur", avant le huitième de finale contre l'Autriche.


Leonardo Bonucci, 34 ans (Juventus, 108 sélections, 7 buts)

Le match: Italie-Suisse (3-0), au 1er tour. Son alter ego Giorgio Chiellini se blesse, mais pas de problème: Bonucci connaît la musique, prend le brassard et donne de la voix, véritable deuxième capitaine plus que "vice". "Chielli" a pu prendre son temps pour se soigner.

La déclaration: "C'est le match le plus difficile que je n'aie jamais joué", après la demie contre l'Espagne.


Giorgio Chiellini, 36 ans (Juventus, 111 sélections, 8 buts)

Le match: Italie-Belgique (2-1) en quart. De retour de blessure, Chiellini gagne son duel de costauds contre Romelu Lukaku, à l'image d'un Euro où il donne tout, pour ce qui devrait être son dernier grand tournoi avec l'Italie.

La déclaration: "Messi et moi, nous sommes deux gauchers, mais à la technique un peu différente malheureusement...", à un journaliste qu'il lui faisait remarquer qu'ils étaient tous les deux en fin de contrat et officiellement sans club.


Emerson, 26 ans (Chelsea/ENG, 18 sélections)

Le match: Italie-Espagne. Après la grave blessure de Leonardo Spinazzola en quart (rupture du tendon d'Achille), Emerson dispute en titulaire le carré final à Londres, ville où il n'a pas eu l'occasion de briller cette année, peu utilisé à Chelsea. Il souffre mais se met au diapason de l'équipe pour tenir le choc.

La déclaration: "La France était l'un des favoris, et c'est sûr que ça nous a fait plaisir de la voir dehors", après l'élimination des Bleus.

Milieux 

Nicolo Barella, 24 ans (Inter Milan, 28 sélections, 6 buts)

Le match: Italie-Belgique. Après un 1er tour moyen, le Sarde, très attendu, monte en puissance dans le choc contre les favoris belges. Son but, où il étale sa technique et sa vitesse d'exécution, met l'Italie sur orbite vers les demies.

Sa déclaration: "Gigi Riva (champion d'Europe en 1968, ndlr) est un mythe indépassable, mais j'espère rendre fière toute la Sardaigne comme il l'a fait"


Jorginho, 29 ans (Chelsea/ENG, 34 sélections, 5 buts)

Le match: Italie-Espagne, en demi-finale. Difficile de ressortir un match de l'indispensable métronome italien, joueur de champ le plus utilisé. Mais son sang-froid a été salué lors du tir au but décisif contre l'Espagne, au terme d'un match qui a beaucoup sollicité le milieu de Chelsea, vainqueur de la Ligue des champions en mai.

La déclaration: "Le Ballon d'Or? Sincèrement, gagner quelque chose avec des partenaires est bien plus beau", avant les quarts.


Marco Verratti, 28 ans (Paris SG/FRA, 44 sélections, 3 buts)

Le match: Italie-pays de Galles (1-0), au 1er tour. Arrivé blessé à l'Euro, "Petit Hibou" ne débute qu'au troisième match mais il rassure d'emblée sur l'état de son genou. Jeu simple et passe décisive, il est de retour et renvoie sur le banc Manuel Locatelli, en dépit de son superbe intérim.

La déclaration: "J'ai eu peur de pas y arriver, merci au sélectionneur de m'avoir attendu", avant ce match.

Attaquants 

Federico Chiesa, 23 ans (Juventus, 31 sélections, 3 buts)

Le match: Italie-Autriche (2-1 a.p.) en huitième. Poussé sur le banc en début d'Euro par un Domenico Berardi en grande forme, l'ailier de la Juve frappe un grand coup en marquant le premier but en prolongation, peu après son entrée, dans un match mal embarqué. Il imite ainsi son père, buteur à l'Euro-96, et gagne un statut de titulaire.

La déclaration: "Dans un tel tournoi, il n'est jamais trop tard pour entrer", après ce huitième.



Ciro Immobile, 31 ans (Lazio Rome, 51 sélections, 15 buts)

Le match: Italie-Turquie. L'arme fatale de la Lazio n'avait jamais marqué avec l'Italie à l'Olimpico. Dès le premier match, il corrige l'anomalie en inscrivant le deuxième but. Il récidive contre la Suisse, mais la suite a été plus difficile depuis que l'Italie évolue loin de Rome.

La déclaration: "J'abandonnerais volontiers mes deux buts marqués contre une victoire à l'Euro. Les records me plaisent, mais je préfère la coupe", avant les quarts.


Lorenzo Insigne, 30 ans (Naples, 46 sélections, 10 buts)

Le match: Italie-Belgique. Le lutin napolitain (1,63 m) signe le deuxième but italien, l'un des plus beaux du tournoi, de sa "spéciale": une frappe enveloppée du pied droit sur laquelle Thibaut Courtois ne peut rien. "Ambianceur" de l'équipe, il fait un grand Euro.

La déclaration: "Nous essaierons de faire tout ce que nous pouvons et d'aller en finale pour lui", après la blessure de Leonardo Spinazzola contre la Belgique.

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