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L’incertitude règne toujours au-dessus de l’Euro de football. Initialement prévu dans 12 villes de 12 pays différents. Une organisation titanesque de base qui se complique davantage avec les spécificités de chaque pays dans leur manière de lutter contre l’épidémie de coronavirus.
L’inquiétude commence à gagner les fans qui ont déjà investi parfois de grosses sommes d’argent dans les réservations.
Quentin de Timary est le président du club de supporteurs "Maca Belgium", basé à Wavre. Il a déjà dépensé 500 euros dans 5 tickets de la phase de groupe à la finale. "Je deviens de moins en moins optimiste. Ça devient difficile d’y croire" nous dit-il.
Si la situation devient trop complexe, l’UEFA envisage de regrouper toutes les rencontres à Londres. La ville, accueille déjà à Wembley les demi-finales et la finale. La capitale anglaise compte aussi d’autres grands stades comme ceux d’arsenal, de Tottenham ou de Chelsea, entre autres.
Autre piste : attribuer le tournoi à un seul pays, bien équipé en stade comme l’Allemagne ou la Russie, organisatrice du mondial 2018
Concernant la présence ou non du public, l’instance du football européen envisage 4 scénarii :
Présence à 100% de supporteurs, de 50 à 100%, de 20 à 30% ou le huis clos pur et dur.
"Je suis un peu partagé, explique Quentin, j’aurais préféré qu’on annule l’Euro l’année passée et qu’on ne le reporte pas. Mais vu l’état de forme de notre équipe nationale, je me dis qu’il faut le faire, quitte à le faire sans supporteurs."
Plusieurs membres de son club de supporteurs ont déjà, dès janvier, demandé un remboursement des tickets.
L’UEFA annonce vouloir prendre des décisions définitives avant la mi-avril.
