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Euro 2020: où en sont les favoris à 2 mois du début de la compétition?

Si la Belgique a parfois rassuré à certains moments (face à la Biélorussie) ou inquiété à d’autres (en République Tchèque), c’est aussi le cas pour les autres outsiders voire favoris pour l’Euro 2020 qui se tiendra du 11 juin au 11 juillet prochain. Faisons le point sur leur état de forme à deux mois du début de la compétition.

Portugal: Les tenants du titre n’ont pas nécessairement séduit ces 10 derniers jours. Les hommes de Fernando Santos ont assuré le strict minimum face à l’Azerbaidjan avant de concéder un partage contre la Serbie. Les Lusitaniens, menés au score, ont quand même ponctué ce rassemblement par un succès en terre luxembourgeoise (1-3). Diogo Jota s’est illustré en inscrivant 3 buts lors de ses 2 derniers matchs.

France: Les champions du monde n’ont pas développé un jeu chatoyant à l’occasion de leurs 3 rencontres internationales. Après un partage face à l’Ukraine, les Bleus ont battu le Kazakhstan et la Bosnie sans briller. Les Tricolores restent cependant un adversaire à prendre très au sérieux, eux qui rêvent de réaliser un doublé Coupe du Monde / Euro et égaler ainsi les performances de 1998 et 2000. Rappelons que les Diables rencontreront l’Equipe de France le 7 octobre prochain à l’occasion du Final Four de la Ligue des Nations.

Espagne: Les troupes de Luis Enrique entament un nouveau cycle. L’ex-entraîneur du Barça commence à intégrer pléiade de jeunes joueurs (Ferran Torres, Olmo, Pedri, Bryan Gil, Pedro Porro,…). La Roja a été tenu en échec par la Grèce avant d’émerger au finish face à la Géorgie. Les Espagnols sont quand même parvenus à écarter le Kosovo ce mardi. Reste à savoir si le mixte entre expérience et fougue apportera des satisfactions dès le mois de juin prochain.

Italie: La Squadra Azzura est "abonnée" aux 2-0. L'Italie a, en effet, dominé ses 3 adversaires (Irlande du Nord, Bulgarie et Lituanie) sur ce score. Les Italiens, auteurs d’un sans-faute dans ces débuts éliminatoires, devront à présent confirmer contre de plus grosses oppositions dans 2 mois et demi. Roberto Mancini a effectué pas mal de rotations entre les rencontres sans que cela se ressente au niveau des résultats.

Pays-Bas: Depuis le départ de Ronald Koeman, les Pays-Bas semblent dans le dur. Cela s’est confirmé lors du match inaugural des éliminatoires face à la Turquie où les Oranje se sont inclinés 4-2. Les victoires face à la Lettonie 2-0 et à Gibraltar 0-7 ont cependant redonné des couleurs à la sélection de Frank De Boer qui n’a plus disputé un tournoi international depuis la Coupe du Monde 2014.

Angleterre: Comme de coutume, les Anglais déroulent en phase éliminatoire. Les troupes de Gareth Southgate ont empoché un 9/9 (contre Saint-Marin, l’Albanie et la Pologne), de quoi faire le plein de confiance à 2 mois et demi du début de l’Euro. Les Three Lions ont pu compter sur Harry Kane, en grande forme cette saison, qui a marqué 2 buts lors de ses 2 derniers matchs.

Allemagne: Déjà critiquée après sa débâcle 6-0 en novembre face à l’Espagne, la Maanschaft semble toujours en convalescence quelques mois plus tard. Joachim Löw, qui vit ses derniers mois à la tête de la sélection, avait pourtant enregistré 2 victoires contre l’Islande et la Roumanie avant de (re)chuter face à la Macédoine du Nord, qualifiée surprise pour l’Euro. Löw n’a quasiment pas changé son onze de base entre les 3 matchs.

S’il est difficile de dégager des tendances, en raison des faibles oppositions ou encore des rotations effectuées par certains sélectionneurs vu l’accumulation des matchs, ces matchs ont permis d’y voir plus clair quant à la composition des noyaux de toutes ces grandes nations à l’approche de ces championnats d’Europe.     

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