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"Je suis la victime dans cette affaire", dit Sa Pinto

(Belga) L'entraîneur du Standard Ricardo Sa Pinto ne comprend pas pourquoi il a dû répondre de son comportement lors du match de huitième de finale de Coupe de Belgique de football sur le terrain du RSC Anderlecht (0-1), mercredi dernier. "Je n'ai rien fait de mal et je ne sais pas ce que je fais ici", a déclaré l'entraîneur portugais des Rouches mardi devant la commission des litiges de l'Union belge (URBSFA). Sa Pinto risque une suspension de six semaines requis par le parquet de l'URBSFA.

Le Standard s'est défendu en affirmant que l'arbitre Luc Wouters avait violé les règlements fédéraux. Selon le conseil juridique du club, Pierre Locht, le match aurait dû être définitivement arrêté et l'exclusion de Sa Pinto n'aurait jamais dû avoir lieu. L'article 813 définit la procédure à suivre lors d'incidents impliquant des supporters. Comme Wouters avait déjà temporairement arrêté le match, avant le vaudeville avec Sa Pinto, parce que des projectiles avaient été lancés sur le défenseur Standard Luyindama, le Standard estime que le gobelet lancé sur Sa Pinto devait entraîner l'arrêt définitif de la rencontre. "C'est pour ça que je suis resté par terre sur le terrain. J'ai eu peur d'un son bruyant, je suis tombé par terre et j'ai vu que mes vêtements étaient trempés. On m'avait dit qu'au moindre incident, le match serait arrêté. Je voulais montrer à l'arbitre ce qui s'était passé. Je voulais que les règles de la procédure soient respectées", a déclaré Sa Pinto. "Ce n'était certainement pas du théâtre, ce n'est pas dans ma nature. Je veux toujours gagner avec fair-play, mais les règles sont des règles. J'attendais qu'elles soient suivies. L'arbitre a laissé le jeu continuer. J'accepte cette décision et je retourne sur mon banc. Mais ensuite, on me renvoie dans les tribunes. Je suis une personne émotive et j'ai demandé une explication, mais je n'ai pas insulté, ni provoqué l'arbitre. J'étais nerveux, parce que c'était seulement 0-1. Avec cette décision, le match pouvait basculer. On aurait pu perdre le match." "J'avais une bonne relation avec l'arbitre, les joueurs et le public. J'ai été correct avec tout le monde. C'était un match entre deux grands clubs, Anderlecht est le grand rival. Bien sûr, il y avait beaucoup d'émotions", a poursuivi Sa Pinto. "Je suis la victime dans cette affaire. Ma bonne réputation, en tant qu'entraîneur qui veut gagner en jouant un bon football, est perdue pour toujours. Ma famille et le club ont également subi beaucoup de dommages. Nous ne nous en remettrons jamais, et cela je ne le mérite pas." (Belga)

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