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"Le foot féminin monte en puissance": 3 millions d'euros déboursés pour développer la pratique

Trois millions vont être investis dans le football féminin qui suscite un réel engouement en Belgique.

L'Union belge de football (URBSFA) va investir, lors des deux prochaines saisons, la somme de trois millions d'euros dans le football féminin. Le CEO de l'URBSFA Peter Bossaert l'a annoncé mardi à l'occasion du 'Women's Football Summit' qui se tient dans l'auditoire du Brussels Expo. "Le football féminin se porte bien dans notre pays mais il a besoin d'un nouvel élan", a-t-il déclaré. 

Pour en parler, Manu Leroy, directeur de la communication de l'Union belge de football, était invité sur le plateau du RTL INFO 13h. "Entre 2013 et aujourd'hui, le nombre de joueuses est passé de 22.000 à 40.000. Mais force est de constater que nous avons moins de 10% de femmes qui jouent au foot. On veut changer ça, on veut monter en puissance. On s'est fixé l'objectif de passer à 80.000 joueuses", a-t-il indiqué. 

On a un plan très ambitieux

Comment expliquer une telle hausse? Depuis la dernière Coupe du monde de football, le sport attire. "L'engouement a été très rapide. Le foot féminin monte en puissance. De grosses marques veulent sponsoriser le foot féminin. L'UEFA a fait un deal uniquement pour le foot féminin. Beaucoup d'exemples nous démontrent que quelque chose est en route. L'aspect sociétal joue aussi quelque chose", souligne Manu Leroy.

L'investissement de trois millions profitera autant au monde professionnel qu'au reste. "On a quatre piliers. On veut agrandir la base et on a aussi l'ambition de monter au ranking européen, en passant de la 14e à la 8e place. On veut aussi avoir plus de femmes dans le monde du football et enfin, on veut aussi grandir commercialement. On a un plan très ambitieux donc on a besoin d'un fond supplémentaire pour pouvoir investir dans ce sport", justifie le directeur de communication.

La Belgique pourrait-elle organiser le Mondial féminin 2023? "On veut avoir de grands tournois mais je pense qu'il est un peu trop tôt", nous répond Manu Leroy.

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