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Charleroi: l'entraîneur Karim Belhocine donne les recettes de la réussite de la saison

Alors que le Sporting de Charleroi est en stage en Espagne, le coach carolo Karim Belhocine s'est confié au micro de nos journalistes Emiliano Bonfigli et David Muller.

La période actuelle est dédiée aux stages hivernaux. Les clubs belges ont en grande partie pris la direction de l'Espagne pour parfaire leur forme avant la reprise du championnat, prévue le 17 janvier. "Pour le moment, ça se passe bien", a confié l'entraîneur de Charleroi Karim Belhocine au micro de nos journalistes Emiliano Bonfigli et David Muller. "Les installations sont bonnes, les joueurs sont très motivés et très impliqués. On a pu travailler un petit peu physiquement, un petit peu tactiquement. Il y a beaucoup de joie de vivre, pour nous, c'est rassurant et agréable".

Cette joie de vivre et cette bonne humeur, c'est l'une des missions d'un coach. "Oui, c'est important. c'est un groupe qui aime vivre ensemble, qui aime travailler, travailler dur quand il le faut et s'amuser quand il le faut aussi. C'est un bon mix".

La première partie de saison des Zèbres est une réussite. Quels en sont les secrets? "La première partie de saison est plutôt réussie. Mais au moment où l'on parle, on n'a encore rien entre les mains parce qu'il y a encore beaucoup match. Mais c'est clair que ce qui a fait ça, c'est que ce sont des garçons qui ont envie de réussir ensemble, qui aiment vivre ensemble et qui sont impliqués lors des entraînements et qui ont cette envie d'aller vers l'avant et de ne rien lâcher quand cela devient difficile. Moi, j'ai juste à être là et à les accompagner et à être là quand ils en ont besoin. Je pense que c'est ça qui fait notre force actuellement et j'espère que ça durera".

C'est tout un club qui réussit

Ce qui permet cette réussite carolo, c'est que le club reste les pieds sur terre. "Tout à fait. Et c'est le bon mot quand vous employez le mot 'club'. Ce n'est pas seulement une équipe. Ce sont aussi les dirigeants autour et tous les gens qui travaillent dur sans se prendre la tête. Un petit peu comme l'est le Carolo en règle générale. On doit encore continuer à rester humble, rester les pieds sur terre, travailler encore plus parce qu'arriver à faire de bonnes choses, c'est bien mais faire en sorte que ça dure, c'est encore plus difficile".

Après une bonne première partie de saison, les ambitions ne sont cependant pas revues à la hausse. Mais... "Cela dépend à qui vous posez la question. En tant que coach, j'essaie de prendre match par match et de revoir les ambitions quand elles sont à portée. Il ne faut pas trop tirer de plans sur la comète parce que le travail se fait au jour le jour".

"Il fallait changer des choses" après Mazzu

Son objectif premier n'est donc pas les Playoffs I, le contraire que ce qu'affirme Mehdi Bayat, administrateur-délégué des Zèbres. "Mon premier objectif, c'est de gagner le prochain match contre Eupen si c'est possible. Et de faire de bons résultats dans les prochains matches. Et après, on verra. Si les POI sont accessibles, on essayera d'y aller. On doit être humble et travailler chaque semaine et voir la semaine d'après et à la fois pas se mette des limites ou avoir peur de vouloir aller le plus haut possible".

La saison de Charleroi a tout d'abord été marquée par un changement d'entraîneur: Felice Mazzu a rejoint Genk après six ans de bons et loyaux services. "J'ai essayé de regarder tout ce qui allait bien dans ce club et de m'imprégner de la culture du club et de m'installer dans celle-ci. Puis aussi de rajouter mes propres idées et changer certaines choses parce que c'était nécessaire. C'est ce qui fait que maintenant ça a pas mal été. Mais que ce soit une saison, le football en général ou le métier d'entraîneur, c'est comme une course de fond, c'est pas un sprint. On a fait une bonne première partie de saison, j'espère qu'on essaye de continuer à travailler dans la même direction et sur le long terme y arriver".

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