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Standard-Anderlecht - Michou, supportrice des Mauves, est "confiante": "Si moi je ne le suis pas alors plus personne le ne sera"

Michou, la plus fidèle supportrice d'Anderlecht et propriétaire du café La Coupe qui se situe juste en face du stade des Mauves, préface le Clasico contre le Standard dimanche (13h30) pour le compte de la 28e journée de Jupiler Pro League.

Par tradition, Standard-Anderlecht est un choc du championnat de Belgique de football. Dimanche en début d'après-midi (13h30) pour le compte de la 28e journée de Jupiler Pro League, le "Clasico" joué à Sclessin sera très différent de tous les autres. Bien entendu parce qu'il se jouera dans un stade dépourvu de spectateurs. Mais, la petite forme affichée cette saison par les deux grands clubs historiques de notre compétition lui donnera un autre caractère particulier: il est vrai qu'Anderlecht, 6e, n'est pas très fringuant en ce moment. Avec 6 points sur 15, Vincent Kompany et les Mauves sont loin d'atteindre leurs objectifs ces dernières semaines.

Pas de quoi toutefois entamer la confiance de Michou, la plus fidèle supportrice d'Anderlecht et propriétaire du café La Coupe qui se situe juste en face du stade. "Si moi, Michou, je ne suis pas confiante alors plus personne le ne sera. C'est vrai que le Covid-19, c'est spécial comme situation, mais un Clasico reste un Clasico. On est toujours aussi motivé, ça c'est clair".

Son pronostic (1-2) traduit cette confiance. "Oui, je suis relativement confiante. Après les deux derniers matches, ils sont encore plus obligés de mouiller le maillot. C'est eux qui doivent y croire. Et je sais que Vincent ne va pas aller à Sclessin pour jouer le nul, mais pour gagner. Et le Standard a besoin aussi de ces trois points. Je crois qu'on va assister à un bon match. J'espère juste que l'arbitrage et le VAR seront corrects...".

Je ne sais pas si Mourinho ferait autre chose avec ces joueurs

Celle qui vit aujourd'hui à Tenerife, et qui revient en Belgique uniquement pour ouvrir son café les jours de match à domicile, est donc "confiante" car elle voit tout de même "une amélioration". "Il y a des hauts et des bas. Avec cette équipe, c'est tout ou rien, soit on joue super bien, soit super mal, et avec les mêmes joueurs plus ou moins, mais ils sont jeunes. Il y a le projet de Vincent Kompany, il faut y croire. C'est vraiment ça. Parce qu'un autre entraîneur, un Mourinho ou je ne sais pas qui, qui aurait les mêmes joueurs, je ne sais pas s'il ferait quelque chose d'autre que ce qu'on fait maintenant. De temps en temps, il ne fait pas les bons choix, mais il fait son possible, il y croit et nous les anciens on est obligé d'y croire sinon on laisse tomber et on n'y va plus hein".

Il est vrai que rien n'est perdu. Tant le Standard qu'Anderlecht, avec 40 et 42 points, sont toujours en course pour le Top 4 et les Playoffs I. Autant dire que la rencontre reste riche d'intérêt. Notamment pour ce nouveau projet des Mauves. "Moi, je motive les gens. On n'a pas le choix, il faut passer par un renouveau et reconstruire une nouvelle équipe. Sans parler des problèmes financiers. Il y a tout un amalgame de circonstances qui font qu'on doit se serrer les coudes et y croire. Qu'est-ce qui s'est passé? Il y a eu des erreurs de gestion probablement, des mauvais transferts, des contrats trop onéreux qui ont été donnés. C'est vrai que l'ancienne direction a des responsabilités, mais on ne sait rien y faire. On est devant un fait accompli, et en plus la conjoncture n'arrange personne...".

Il faut de grands joueurs. Mais ça se paye...

Si on regarde le palmarès, le dernier titre d'Anderlecht remonte à 2016/2017. Mais le beau jeu, le "foot-champagne" comme on l'a toujours appelé à Bruxelles, est, il faut l'avouer, parti depuis belle lurette. Et son retour n'est pas pour tout de suite... "Pour revenir comme avant, il faut des grands joueurs. Pour le moment, on n'a pas vraiment des vedettes. Pour moi, Adrien Trebel est un joueur qui a de l'expérience, de la grinta. C'est un bon joueur, mais il n'y en a pas assez. Les jeunes devraient être entourés de joueurs qui ont plus d'expérience. Mais les bons joueurs, ça se paye, donc, pour le moment, c'est impossible. On doit faire avec ce qu'on a. Et il faudra du temps, car les jeunes manquent d'expérience, ils ont du talent, mais pas assez pour mener l'équipe. Il faut vraiment faire des progrès, trouver une équipe-type et ça, Vincent est en train d'essayer de le faire, mais ce n'est pas facile. On doit faire confiance et y croire".

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