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Felice Mazzu dénonce un problème linguistique pour justifier son licenciement du Racing Genk

Felice Mazzu n'est plus l'entraîneur de Genk. Son aventure sur le banc limbourgeois a tourné court. Jusqu'ici silencieux sur le sujet, l'entraîneur a tenu à dénoncer une hypocrisie linguistique pour justifier son licenciement.

L'ancien homme fort du Racing Genk s'est exprimé dans les colonnes de Sudpresse. Sans détour, il admet avoir été marqué par la fin de cette aventure, qu'il espérait sans doute plus positive. 

Mais pour lui, s'il y a une chose à retenir, c'est que la question de la langue n'est toujours pas résolue dans notre pays. Selon lui, c'est même cette problématique qui a forcé le club à le licencier. "Dans ma grande naïveté de citoyen ordinaire, j’étais persuadé jusqu’ici que la querelle linguistique concernait des politiciens avides de mettre en évidence leur pouvoir de séduction", a d'abord précisé le Carolo. "Depuis mon passage à Genk, je constate que c’est toujours un gros problème pour certains en Belgique et que la question linguistique fait encore de gros dégâts dans notre pays".

Ne pas parler néerlandais aurait donc causer la perte de Felice Mazzu. "Pour certains, au club, au sein d’une partie de la presse ou dans les tribunes, le fait de ne pas parler le néerlandais m’a été préjudiciable alors même que ma langue de travail était l’anglais", regrette-t-il. "Mon successeur allemand parle-t-il le néerlandais ? Pas que je sache. Et on ne lui en formule pas le reproche. Je ne veux évidemment pas faire de généralités et j’ai sans doute été la cible de quelques exceptions qui ont institué des contre-vérités en vérités via tout ce que charrient les réseaux sociaux comme noirceur. Ces mensonges sont évidemment ce qu’ils sont, mais ils ont fini par atteindre leur but", a-t-il terminé.

Une mise au point qui aura le mérite d'être honnête. Le club, de son côté, n'a pas réagi à ce sujet. 

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