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La dernière histoire Belge a une mauvaise chute. L'Euro 2020 ne passera pas par Bruxelles. Faute de stade... Et le stade est loin de sortir de terre. Faute d'accord politique aussi... Tous les niveaux de pouvoir se rejettent la responsabilité de l'humiliation.
Sur Bel RTL, le journaliste Guillaume Fraikin, a répondu à deux questions que se posent les auditeurs...
Pour commencer, quelles serons les conséquences économiques de cet échec ?
Au delà de l'image négative envoyée par notre pays à l'international, il y a également des pertes financières. Accueillir un match de l'Euro rapporte de l'argent : transport, horeca, logement... en moyenne près de 25 millions d'euros par rencontre si l'on se rapporte aux chiffres de l'Euro 2016 en France. Bruxelles devait accueillir 4 matchs. Faites le compte: ce sont près de 100 millions d'euros qui passent sous le nez de la capitale européenne, dont 240.000 nuitées selon la Brussels Hotel Association
Est-ce que le stade national verra quand même le jour ?
Il est clair que le retrait de la candidature de Bruxelles pour l'Euro 2020 plombe le projet, mais ne l'enterre pas pour autant. La Ville de Bruxelles a confirmé la nécessité de disposer d'un stade moderne, et le promoteur Ghelamco a tout intérêt à ce que ce stade voie le jour. Le groupe de construction a affirmé qu'il tiendrait sa promesse, celle de la construction d'un temple du football pour les supporters belges. Reste à voir si les acteurs du dossier parviendront à se mettre d'accord, dans quelles conditions et surtout quand, maintenant qu'il n'y a plus la date limite de l'Euro 2020.
