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La déclaration d'amour de Sa Pinto à Pocognoli: "Mon cœur saigne quand quelqu'un comme lui n'est pas dans le 11 de base"

Lors de la conférence de presse préfaçant la finale de la coupe de Belgique entre le Standard et Genk qui aura lieu demain au Stade Roi Baudouin (et à voir en direct sur RTL-TVI dès 20h10), l'entraîneur du Standard Ricardo Sa Pinto a volé au secours de son capitaine Sébastien Pocognoli, "victime" d'une question sur son manque de temps de jeu ces derniers matches au profit de Collins Fai.

"À propos de mon capitaine, il mérite ces mots. Poco, c'est le capitaine dont chaque coach veut. C'est un grand professionnel, qui travaille dur, et avec une mentalité de gagneur. Et en plus il aime le club, il a une grand passion pour le club et pour son travail. Il n'a pas joué ces derniers matches non pas parce qu'il ne le méritait pas, il méritait de jouer, et j'ai d'autres joueurs qui le méritent, mais parce que c'est mon choix, mon job. Mon cœur saigne quand j'ai quelqu'un comme mon capitaine qui ne joue pas dans le 11 de base. Mais c'est mon travail. J'ai été joueur de football et je n'étais pas heureux quand je ne jouais pas. Mais j'étais un membre de l'équipe et j'aidais les autres à faire du bon travail et c'est ce qu'il fait maintenant. Il est mon bras droit, à chaque poste dans l'équipe. Quand je ne suis pas là, il est ma voix. C'est pour ça que je l'ai choisi comme capitaine", a déclaré Sa Pinto avant de rendre la parole à Sébastien Pocognoli.


"Maintenant, on veut gagner la Coupe"

Concernant le match de demain, "tout le monde est prêt", assure l'entraîneur des Rouches. Pour lui, "c'est 50/50", car même si le Standard a battu deux fois Genk cette saison, "c'était un autre moment, une autre compétition, et ils ont un nouveau coach. Ils jouent bien, ont une bonne équipe et de bons joueurs".

Il considère que le Standard "mérite" à sa place dans cette finale vu "les équipes qu'on a éliminées", Anderlecht, Ostende et le FC Bruges. Même si en début de saison, la Coupe n'était pas un objectif. "Notre but pour cette saison, et le seul que j'ai proposé, c'était d'arriver dans les Playoffs 1. Mais comme nous somme le Standard et qu'on pense toujours pouvoir gagner tous les matches, (…) maintenant on veut gagner la Coupe, bien sûr."

Enfin, sur la qualité du terrain qui s'annonce pitoyable au Stade Roi Baudouin, il se montre philosophe mais déçu. "S'il n'est pas bon pour nous, il n'est pas bon pour eux non plus. Mais j'espère qu'ils sauront l'améliorer pour avoir un bon match de football et pas seulement une bataille."


"Le plus important c'est de soulever la Coupe"

Sébastien Pocognoli, lui, ne se met pas de pression pour ce match. "J'essaie d'aider mes partenaires et si je ne le fais pas, c'est que je ne remplis pas mon rôle. Pour moi demain ce sera une journée comme une autre. Encadrer les joueurs, être derrière eux. Le plus important c'est de soulever la Coupe et de passer un beau moment ensemble parce qu'objectivement, on le mérite." Il s'est montré aussi philosophe que son entraîneur à propos de l'état du terrain. "On a joué à Courtrai avant les fêtes, je pense qu'on peut tout voir après ça", a-t-il lâché en souriant.

D'autant qu'avec 20.000 supporters qui dans le stade, le même nombre que Genk, "je pense qu'il y aura tout Sclessin dans le stade demain. On sera à domicile je pense"

Que se passera-t-il en cas de défaite? Comment vont-ils aborder les Playoffs 1? "Je pense que si on gagne la Coupe, je m'attends à un premier match contre Charleroi avec un ambiance incroyable. Mais je ne pense pas que ça va conditionner plus ou moins nos Playoffs 1 en cas de défaite."

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