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Le département arbitral (PRD) de la fédération belge de football organisait mercredi un point presse en vue du début des playoffs. Son directeur technique, Bertrand Layec, en a profité pour présenter les chiffres des décisions-clés prises par les arbitres belges. Elles le seraient correctement dans 86,6% des cas.
"Sur 34 journées de championnat, les arbitres ont été confrontés à 973 situations majeures": penalty, carton rouge, deuxième carton jaune, situation de but ou coup franc aux abords de la surface. Au moment de rendre leur décision, et avant une potentielle intervention de l'arbitrage vidéo (VAR), ceux-ci auraient fait le bon choix dans 86,6% des cas, selon l'ancien arbitre international français.
Avec 3,17 situations majeures par match, "il y a donc 13,4% de mauvaises décisions rendues." Cela représente 162 erreurs, un peu moins de cinq par journée de championnat. "C'est beaucoup, probablement beaucoup trop pour certaines personnes", a concédé Bertrand Layec. "L'avantage, aujourd'hui, c'est que ces 162 erreurs soient corrigées par le VAR", a-t-il poursuivi. Selon le PRD, 84% des erreurs ont été en effet corrigées par l'assistance vidéo. "Il resterait donc 26 erreurs manifestes de l'arbitrage, qui ont influé directement ou indirectement sur le résultat."
Certaines d'entre elles ont fait l'objet d'une féroce critique, dont le coup de coude de Tajon Buchanan sur Gift Orban, lors du match entre Bruges et La Gantoise, le 26 février dernier. "Nous reconnaissons nos erreurs, mais nous n'avons pas fait que des erreurs", a tempéré Bertrand Layec. Le département arbitral avait en effet reconnu l'erreur commise par l'arbitre central, M. Lambrechts, et le VAR qui avait choisi de ne pas intervenir. "Les explications manquent parfois, mais ces phases ne doivent pas effacer le travail effectué. Je considère les erreurs que nous avons commises comme humaines. La pression peut monter parfois", a conclu le directeur technique.