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"Certaines remarques des administrateurs, des membres de l'Union belge et des joueurs peuvent affecter de façon négative l'image de la Pro League et de ses clubs, surtout quand celles-ci affectent sérieusement le respect que mérite le corps arbitral", a estimé le Conseil d'administration. "La Pro League doit, dans ce dossier, montrer l'exemple mieux qu'elle le fait sans quoi ce phénomène sera banalisé et se développera aussi au niveau du football amateur ou dans les compétitions de jeunes, avec parmi d'autres conséquences néfastes une difficulté accrue de recruter de jeunes arbitres et de conserver dans les effectifs de l'arbitrage ceux qui se sentent mal considérés et peu protégés", a-t-elle précisé dans le communiqué rappelant aussi le principe de la liberté d'expression.
Les comportements ou les paroles excessives seront sanctionnés, par l'arbitre directement mais aussi par la Pro League. Son règlement prévoit déjà des sanctions financières et disciplinaires en cas d'excès. Les réactions agressives et dénigrantes envers les arbitres sont visés ainsi que les insinuations sur l'intégrité ou l'impartialité de celui-ci. Les sanctions seront prononcées par une commission ad-hoc de la Pro League qui sera composée d'un ancien arbitre, d'un ancien joueur ou entraîneur et d'un ancien dirigeant. La Pro League a rappelé les mesures déjà existantes.
Elle ne veut pas non plus se substituer au parquet fédéral et aux autorités disciplinaires, mais rappelle que le respect envers les arbitres doit primer. "La possibilité de poursuites disciplinaires n'exclut pas qu'au sein de la Pro League soit instauré et appliqué un règlement interne prévoyant des indemnités forfaitaires pour atteinte à l'image collective qui résulte des propos inconvenants tenus après la fin des rencontres par les différents intervenants", a justifié cependant la Pro League.