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Marc Coucke a mis les choses au point dans l'émission Extra Time, à la télévision flamande, au sujet des finances du Sporting d'Anderlecht, dont il est le nouveau propriétaire depuis quelques semaines.
Samedi passé, il a pris officiellement ses distances avec son ancien club, le KV Ostende, laissant même tomber une dette de 14,2 millions d'euros à laquelle il pouvait prétendre.
Il peut donc se consacrer à 100% au RSCA, et il a fait ses premières déclarations sur le fonctionnement du club lundi soir, et les changements qu'il compte apporter.
"J'ai un autre style"
Roger Vanden Stock et Herman Van Holsbeeck "ont travaillé à leur manière" et Coucke compte changer les choses. "J'ai un autre style et financièrement, je vais aborder les choses différemment".
"Actuellement, ils prennent des risques et quand ça fonctionne, ils jouent la Ligue des champions. Si ça ne marche pas, alors ils doivent transférer. Sur le long terme, il doit y avoir plus d'équilibre: les revenus doivent augmenter de 10 millions d'euros, et les dépenses baisser de 5 millions. Le club ne peut plus dépendre des transferts. Je vais encore investir dans un joueur, mais à propos de la masse salariale, j'exigerai bien plus de discipline. S'il faut acheter un joueur, on le fera, mais de préférence un jeune qui peut prendre de la valeur, c'est alors un investissement".
Futur président de la Pro League ?
Marc Coucke envisage également de devenir président de la Pro League de football. L'ancien président d'Anderlecht, Roger Vanden Stock, a démissionné la semaine dernière de la présidence de la Pro League.
"Je ne sais pas encore si je vais me présenter comme candidat à la présidence - je n'ai pas encore réfléchi à la question de savoir si je peux apporter une valeur ajoutée suffisante - mais j'y réfléchis très sérieusement", a expliqué Coucke.
Le président de la Pro League ne devrait-il pas être une personne indépendante, se demandaient les intervenants de l'émission ? "Non, mais pas du tout", a répondu Coucke. "Le CEO (directeur général) doit être indépendant. Et le président, en tant que représentant des actionnaires, des clubs, doit s'assurer que le CEO fait bien son travail. La présidence n'est pas une fonction opérationnelle."
