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La Commission d'évocation de l'Union belge de football (URBSFA) a estimé jeudi qu'aucune erreur n'avait été commise dans le traitement de l'affaire du match Anderlecht-Genk. Elle a rejeté les deux arguments présentés par le RSCA. Il semble dorénavant de plus en plus probable que les clubs bruxellois et limbourgeois devront rejouer leur match du 23 décembre dernier, même si une procédure est toujours en cours auprès de la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS).
Genk avait porté plainte à l'issue de la rencontre perdue à Anderlecht (2-1) lors de la 19e journée du championnat, le 23 décembre dernier, en raison d'un penalty controversé que l'arbitre Nathan Verboomen n'avait pas fait retirer aux Limbourgeois. Le Conseil disciplinaire de la fédération lui avait donné raison en appel le 26 janvier.
Anderlecht avait alors entamé deux procédures d'appel contre, auprès de la Commission d'évocation et à la CBAS.
La Commission d'évocation peut annuler les décisions des organes de la fédération. Anderlecht a d'abord fait valoir qu'il n'existait aucune règle interne donnant au département de l'arbitrage professionnel (PRD) de l'Union belge le droit de statuer, mais la commission a vu une ligne de texte dans le règlement qui lui donnait compétence.
Dans le même temps, Anderlecht a estimé que le PRD ne devait pas du tout annuler la décision de l'arbitre, mais la commission a souligné que le devoir de vigilance de l'arbitre n'avait pas été respecté. Il y avait donc une raison d'intervenir, selon elle.
Le verdict de la CBAS est attendu pour le 5 mars.