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Et l'Allemand n'y va pas de main morte. A Anderlecht, c'est visiblement gagner ou mourir. Une situation qu'il semble avoir assez mal vécue, comme il l'explique dans les colonnes du Laatste Nieuws. "A Anderlecht, il faut toujours gagner. Chaque match. Dès que nous perdions, tout le monde était dans tous ses états. C'était directement la crise", explique Weiler.
Le Suisse estime également que la pression inhérente à un poste comme le sien était devenue ingérable au Sporting. "C'est un stress stupide, parfois. Complètement inutile. Mais c'était impossible de changer quelque chose".
Pas toujours bien considéré par les supporters, René Weiler tient à défendre son bilan, lui qui a notamment remporté un championnat à Bruxelles. "Il ne faut pas oublier que, dans des conditions difficiles, j'ai donné un élan nouveau à Anderlecht. Avec ma propre ADN et mon propre style", explique-t-il.
Des performances qui se sont étalées aux compétitions européennes. "Nous avons joué les prolongations contre Manchester United en quart de finale d'Europa League. Certains joueurs ont passé un étape importante dans leur développement sous mes ordres. Et leurs transferts a beaucoup rapporté au club. Ça veut quand même dire quelque chose, non ?" se demande l'entraîneur suisse.
Son départ a engendré pas mal de mouvements à Anderlecht, avec en toile de fond l'arrivée d'Hein Vanhaezebrouck, actuellement en poste.
