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Roland Duchâtelet n'était plus heureux au Standard. C'est ce qu'il a laissé entendre en conférence de presse au moment de céder ses parts et la présidence du club à Bruno Venanzi, mercredi.
"Vous ne le savez peut-être pas mais, il y a quelques années, j'ai déterminé que l'âge moyen auquel un homme pouvait encore jouir de toutes ses facultés était de 75 ans", dit l'homme d'affaires anversois, qui fêtera ses 69 ans le 14 novembre prochain. "Aujourd'hui, il me reste 350 semaines pour arriver à ce cap et je tiens à les vivre de la meilleure façon qui soit. Mon bonheur a joué un rôle prépondérant dans ma décision de vendre le Standard. C'était devenu compliqué pour moi mais aussi pour beaucoup de supporters qui n'ont pas reconnu en moi le leader qu'ils attendaient. J'ai donc cherché une solution et j'ai trouvé en Bruno Venanzi une personne dans laquelle je crois totalement et qui a des facultés meilleures que les miennes."
Une expérience "mitigée"
Roland Duchâtelet refuse de commenter son bilan financier au Standard, qu'il a racheté il y a quatre ans et un jour. Tout au plus admet-il n'avoir pas réinjecté dans le club les 20 millions d'euros de divendes retirés après une saison, se réfugiant derrière "des techniques comptables."
D'un point de vue personnel, il reconnaît que son expérience est "mitigée." "Diriger un club est plus compliqué que mener une entreprise ou faire de la politique", dit-il.
"Anderlecht a un peu fait le malin"
Il restera impliqué dans Charlton, Ujpest Dosza, Carl Zeiss Iena et Alcorcon. Et en Belgique? Il nie toujours toute implication directe dans la direction du club de Saint-Trond (dont sa compagne est propriétaire, ndlr) et assure que la montée des Canaris en Jupiler Pro League n'a pas pesé dans sa décision de vendre le Standard. "Anderlecht a un peu fait le malin en soulevant la question à la Pro League mais ça s'arrête là", dit-il. "J'aurais tout de même quitté le Standard même si Saint-Trond était resté en division 2."
