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Sofiane Hanni n'a jamais connu une relation optimale avec les supporters d'Anderlecht. Pris en grippe par une frange du public, l'Algérien a souvent fait l'objet de sifflets et de critiques. Si ces dernières n'ont pas eu d'influence concrète sur son transfert, le joueur n'a pas caché son regret de ne pas avoir pu rencontrer ces fans afin de comprendre ce qu'il pouvait améliorer.
"J’ai demandé à plusieurs reprises à la direction d’organiser une réunion mais elle ne trouvait pas que c’était une bonne idée", explique Hanni dans Sport Foot Magazine. "On me disait : -Écoute, Sofiane, les cent débiles qui te sifflent n’y connaissent rien au football. Ce sont les mêmes qui te demanderont un selfie en rue. C’est une perte de temps".
Il regrette de ne pas avoir été d'avantage soutenu, lui qui a porté le brassard de capitaine à la fin de sa période bruxelloise. "Les supporters devraient nous soutenir dès la première minute. Au lieu de ça, ils commencent à siffler au repos si le résultat n’est pas bon". L'Algérien va même plus loin, en mettant les supporters en cause dans les difficultés sportives rencontrées actuellement. "J’ai compris le problème d’Anderlecht: le public est désespérément divisé", explique-t-il.
"Si nous n’avions pas ces supporters négatifs... Pourquoi penses-tu que Bruges prend autant de points sur ses terres ? Les supporters mettent une telle pression collective sur l’adversaire que six des onze joueurs tremblent en entamant le match. Le Club gagne au moins quinze points grâce à son public", assure Hanni.
Une mise au point qui risque de diviser le public. Avant de relancer la machine anderlechtoise?
