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Suspicion de fraude dans le foot belge: un entraîneur déclare avoir été "menacé physiquement" par Mogi Bayat

Le coach néerlandais Dennis van Wijk, en place au FC Malines au moment des matches suspectés d'avoir été achetés, s'était dit étonné, il y a un peu plus d'une semaine, des soupçons du parquet fédéral à l'encontre de quatre membres du conseil d'administration du club, soupçonnés d'avoir tenté d'influencer deux matches de championnat. "Je suis tombé de ma chaise en entendant la conférence de presse du parquet fédéral", avait déclaré Dennis van Wijk, qui a aussi dit qu'il n'avait aucun souvenir du match en question (FC Malines/Waasland-Beveren, ndlr).

Ce vendredi, l'entraîneur néerlandais a accordé une interview à PlaySports, dans laquelle il raconte sa relation avec Mogi Bayat, cité dans l'affaire ébranle qui le football belge depuis plusieurs jours. L'agent de joueur qui est actuellement toujours privé de liberté.


"Je voulais le contrarier, lui donner tort"

Dans son témoignage, Van Wijk est retourné jusqu'en 2011, quand il était l'entraîneur principal de Mons. Un club duquel il aurait, selon lui, été écarté d'une manière "bizarre". "J’ai vu arriver Mogi à Mons en 2011 et j’ai ensuite été mis dehors d’une manière bizarre. Je suis ensuite allé à Charleroi, avec son oncle Abbas Bayat, et j’ai dit qu’on allait monter en première division", confie-t-il.

Van Wijk assure ensuite avoir reçu des menaces de la part de Mogi Bayat. "Je voulais le contrarier, lui donner tort. Ça a marché puisque nous sommes devenus champions. Mogi Bayat m’a alors menacé physiquement et il voulait me détruire. J’ai dit que je n’étais pas impressionné. Je peux comprendre que certains cèdent à ce genre d’intimidation", a-t-il conclu.

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