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Témoignage: le Lierse n'en voulait plus, Benjamin Lambot a rebondi en... Azerbaïdjan!

Benjamin Lambot évoluait, il y a quelques mois encore, en D1, au Lierse. "En surplus" chez les Lierrois, il a rebondi dans un championnat et un pays exotique: l'Azerbaïdjan. Il nous raconte son expérience.

Une expérience dont il sortira sûrement grandi. Car à 26 ans, Benjamin Lambot a été confronté à un choix cornélien: rester en Belgique mais ne plus évoluer au plus haut niveau ou saisir l'opportunité d'exercer son métier de footballeur dans un pays étranger. Car c'est bien d'une opportunité dont parle l'ancien milieu de terrain du Lierse. " J'ai été versé dans le noyau B voire C du Lierse ", nous explique-t-il lors de notre conversation téléphonique. " Je cherchais un club car j'étais en fin de contrat en juin et le club me laissait partir gratuitement. Mais rien... Puis, j'ai finalement eu la possiblité de faire un stage avec cette équipe azérie du FK Simurq Zaqatala. Cela m'a bien plu et eux étaient content de moi. Je me suis un peu renseigné et ça s'est fait ". "En surplus" au Lierse, Lambot a donc été jeté comme un malpropre. " Je leur en veux sur certains points, oui. Surtout sur la manière dont tout cela a été fait. Je ne comprends pas les raisons non plus. Les circonstances et les raisons n'ont pas été bonnes. Heureusement, j'ai pu rebondir ici, en Azerbaïdjan. C'est peut-être une chance... ". Une chance qu'aucun club belge n'a saisi... " Non, d'un côté je suis étonné mais de l'autre, pas du tout. J'avais fait une bonne saison, j'étais libre... C'est le football ". "C'est clair que ce n'est pas facile mais je reste positif"

Malgré tout, ce père de famille (Benjamin a trois enfants) voit le positif dans cette situation. " C'est clair que ce n'est pas facile mais je vais bien. La situation n'est pas évidente. Il faut avoir un solide caractère. Je pense à ma famille qu'il faut continuer à nourrir donc je bosse dur. Je suis père de famille, j'ai trois enfants, je suis loin d'eux et de mes parents qui me suivaient partout. La Belgique me manque quand même. Parce que là, je me retrouve à quelques milliers de kilomètres. Je suis seul, dans un petit village où il n'y a pas grand chose à faire. Mais, je peux me concentrer sur le foot et essayer de rebondir au plus vite ". Rebondir... Voilà l'objectif principal de Lambot. C'est ce qu'il a en tête depuis que ses pieds ont touché le sol azéri. " Oui mais en même temps, ce n'est pas un pas en arrière. Ici, les trois-quatre premières équipes peuvent obtenir un billet européen. Et le niveau n'est pas si mauvais que ça. Pour comparer, on est une équipe comme Oud-Heverlee Louvain. C'est à dire, une équipe de bas de classement en D1, qui doit se sauver mais qui n'a pas facile. Notre objectif, c'est d'accrocher la 4e place qualificative pr l'Europe. Et pour moi, c'est soit un transfert en Russie soit, évidemment, un retour chez nous. Avant tout, j'essaye de reprendre confiance et du plaisir que j'avais perdu au Lierse. On verra en juillet, je ne regarde pas trop loin ". Benjamin Lambot n'est que le deuxième Belge à évoluer dans ce championnat azéri. Avant lui, un certain Emile Mpenza... " Oui, je suis seulement le 2e. Cela ne s'était pas bien passé pour Emile donc on me parle de son mini-épisode ici en Azerbaïdjan mais sans plus ". On espère que son expérience à lui se passera mieux alors. " Je vis des moments que je n'aurai jamais pensé vivre et c'est chouette d'un côté. Je pars dans une aventure d'où je sortirai grandi ". On vous l'avait dit, Benjamin Lambot reste positif. Maxime AVENGAZAR (@MaxAvengazar)

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