Accueil Sport

"C'est une personne qui me dégoûte, il ne s'intéresse qu'à l'argent": les propos bouleversants d'Emiliano Sala sur le président du FC Nantes (vidéo)

La chaîne L'Equipe a diffusé mercredi soir un message vocal bouleversant d'Emiliano Sala à ses proches sur WhatsApp. Dans cet enregistrement, le footballeur argentin parle de son transfert à Cardiff et évoque son dégoût à propos du président du FC Nantes, Waldemar Kita.

L'attaquant du FC Nantes, âgé de 28 ans, avait fait l'objet d'un transfert vers le club de Cardiff (Pays de Galles) en janvier. C'est lors de son voyage vers la ville galloise que l'Argentin est décédé dans le crash de son avion, qui s'est abîmé dans la Manche le 21 janvier.

Son corps avait été retrouvé dans la carcasse de l'appareil, plus de deux semaines après l'accident, à 67 mètres de profondeur. Le corps du pilote, David Ibbotson, n'a pas été retrouvé.

Ce mercredi soir, la chaîne L'Equipe a diffusé un message vocal bouleversant de Sala à ses proches sur WhatsApp. Dans cet enregistrement, le footballeur argentin parle de son transfert à Cardiff et évoque son dégoût à propos du président du FC Nantes, Waldemar Kita.

"(...) donc, il y a l'offre de Cardiff aujourd'hui. De leur côté, ils (les dirigeants de Nantes, ndlr) ont négocié pour gagner beaucoup d'argent et veulent absolument que je parte là-bas. C'est vrai que c'est un bon contrat mais sportivement, ce n'est pas intéressant pour moi", explique ainsi Sala qui, après avoir eu vent des négociations dans son dos, veut quitter le club français. "Je ne veux pas parler avec Kita parce que je n'ai pas envie de m'énerver. C'est une personne qui me dégoûte quand il est en face de moi... Lui, aujourd'hui, il veut me vendre à Cardiff parce qu'il a fait une super négociation, il va rentrer l'argent qu'il veut. Il veut que je parte là-bas, il ne m'a même pas demandé... Il ne s'intéresse qu'à l'argent (...) Je ne sais pas quoi faire parce que, comme je t'ai dit, c'est moi qui dois me lever tous les matins et voir le visage de cette personne-là... mais personne ne me regarde... ce que je dois subir. Donc c'est très dur parce que j'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de personnes qui se mettent à ma place".

À lire aussi

Sélectionné pour vous