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L'homme fort de Cagliari a mis en avant l'impact financier de la pandémie de Covid-19 sur les finances des clubs avec toutes les compétitions à l'arrêt. "Si Nainggolan voulait rester, nous pourrions commencer des négociations avec l'Inter mais c'est très difficile. Honnêtement, dans le monde post-coronavirus, Cagliari ne peut pas payer la moitié de son salaire", a expliqué Tommaso Giulini. "Je m'inquiète moins pour cette saison que pour l'avenir du sport. Si le gouvernement n'aide pas les sponsors, nous perdrons leur soutien. Lorsque les matches reprendront, ils se joueront d'abord à huis clos, puis le prix des abonnements changera. Les droits télévision seront réévalués et, globalement, les revenus diminueront."
Tommaso Giulini espère également que cette crise ne viendra pas contrecarrer les plans de son nouveau stade, qui devrait sortir de terre en 2023. "Il est fondamental que les clubs soient autorisés à construire des stades. Nous avons déjà changé nos plans sur la partie commerciale afin d'aider les commerces locaux après la crise. Sans aide, notre projet pourrait être à l'arrêt", a conclu Giulini.