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La Super League, ce n'est pas encore totalement terminé. Le projet est désormais entre les mains d'un nouveau promoteur, A22 Sports, qui a mené de nombreuses consultations concernant le format à appliquer, 2 ans après l'échec retentissant de la première proposition. La majorité des clubs intéressés s'étaient retirés du projet en raison d'une gronde massive des supporters.
Il fallait donc tout repenser. Plus de 50 formations ont pu donner leur avis, y compris en Belgique. Les conclusions ont été présentées ce matin et permettent de mettre à jour le projet modifié, qui met fin au système de ligue fermée, qui avait fait enrager l'UEFA et les fans.
Dans cette nouvelle moulure, A22 Sports évoque un système de ligues, et donc de divisions, comprenant 60 à 80 équipes au total. Des qualifications auraient lieu chaque année pour permettre de respecter l'équité sportive, permettant à des équipes, en fonction de leurs résultats nationaux, de venir découvrir la compétition. Chaque club disputerait ensuite au moins 14 rencontres, face à des ténors, notamment la Juventus, le Barça et le Real Madrid.
L'autre grande décision, c'est l'instauration de règles financière strictes. Ce fameux fair-play financier fixerait un pourcentage des recettes allouées aux transferts et à la masse salariale, mais en excluant les injections de capitaux, mettant à mal les modèles comme ceux du PSG ou de City. Des répartitions budgétaires devraient, en théorie, offrir 400 millions d'euros par an aux clubs amateurs des pays concernés, avec aussi l'obligation pour les participants de disposer d'une équipe féminine, avec un budget minimum à y allouer.
Toute cette campagne pourrait être vaine sur la Cour de justice de l'Union européenne donne raison à l'UEFA sur la légalité de ses sanctions, qui comprendraient une exclusion des clubs de toute compétition continentale, la suspension internationale des joueurs disputant la compétition ou encore la suspension des équipes dans leurs championnats respectifs. Décision qui sera prise cette année.
