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Angoisse au PSG: Aminata Diallo remise en liberté malgré des soupçons d'agression sur une coéquipière

Après cinq jours de détention provisoire, elle ressort de prison: la footballeuse Aminata Diallo, mise en examen pour "violences aggravées" et "association de malfaiteurs" dans l'enquête sur l'agression de son ex-coéquipière au Paris SG Kheira Hamraoui le 4 novembre 2021, a été remise en liberté mercredi et placée sous contrôle judiciaire.

L'internationale (7 sélections en équipe de France), sans club depuis que le contrat qui la liait au PSG est arrivé à échéance, en juin 2022,  a dû verser une caution de 30.000 euros et doit vivre chez son père à Grenoble, sa ville natale, avec un pointage hebdomadaire et une interdiction de contacts avec les joueuses et le club du PSG, a précisé le parquet. Dans cette affaire, quatre hommes nés entre 1999 et 2003 ont également été mis en examen pour les mêmes chefs d'"association de malfaiteurs" et "violences aggravées".

Deux ont été incarcérés et deux placés sous contrôle judiciaire. Lors de leur garde à vue, interrogés par les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire, ils ont mis en cause Aminata Diallo, présentant l'ex-joueuse du PSG comme "la commanditaire des violences, pour lui permettre d'occuper le poste de la victime lors de compétitions à venir", selon le parquet.

Mais le déroulé exact des faits n'est pas encore clairement établi par les enquêteurs.  Parmi les quatre homme poursuivis, un a reconnu avoir donné des coups, les trois autres ont indiqué avoir été présents sur les lieux de l'agression. Le 4 novembre 2021, Kheira Hamraoui avait été agressée à Chatou (Yvelines) à coups de barres de fer et frappée aux jambes par deux hommes, devant Aminata Diallo, alors que les deux joueuses rentraient ensemble en voiture d'un dîner d'équipe. Diallo avait été placée une première fois en garde à vue avant d'être relâchée sans poursuite. 

La joueuse, au coeur de cette affaire, nourrissait une "haine" contre Hamraoui sur fond d'une rivalité sportive, selon le rapport d'enquête cité par Le Parisien et confirmé à l'AFP par une autre source proche du dossier.

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