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Le boss du foot français affirme sa volonté d'aller au bout de son mandat, malgré des soupçons de "harcèlements sexuels et moral"

Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, fragilisé par un article de So Foot évoquant, sur la foi de témoignages anonymes, l'envoi de SMS à caractère sexuel à des employées de la FFF, a déclaré à L'Équipe n'avoir "pas du tout l'intention d'arrêter".

"Je n'ai pas du tout l'intention d'arrêter. Si ma santé reste stable, si je vais bien, il n'y a absolument aucune raison que j'arrête. Je suis très bien à mon poste et tout le monde m'aime bien. J'ai la chance d'être apprécié", a affirmé le patron de la FFF au quotidien sportif.

"J'ai l'intention claire, nette et précise d'aller au bout de mandat, jusqu'en 2024. Je pense que je n'ai pas le droit d'aller plus loin, je ne suis pas sûr (rires)...", a précisé le dirigeant de 80 ans, en poste depuis 2011, ajoutant qu'"il y un président qui tient la barre et qui est en bonne santé."

L'intervention de Le Graët intervient cinq jours après la publication par le magazine So Foot d'une longue enquête intitulée "Ma Fédé va craquer" dans laquelle sont cités trois extraits de SMS non datés dont auraient été destinataires des collaboratrices actuelles ou passées de la FFF et envoyés par Le Graët: "Venez chez moi pour dîner ce soir", "je préfère les blondes, donc si ça vous dit", "vous êtes drôlement bien roulée, je vous mettrais bien dans mon lit".

Selon une source interrogée par So Foot, plusieurs femmes ont ainsi démissionné ces dernières années de l'instance car elles se sentaient "harcelées sexuellement, mais aussi moralement" au sein de la FFF.

Depuis la parution de cet article, Noël Le Graët a été invité à "un moment d'échange" vendredi avec la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra.

Interrogé par l'Équipe pour savoir quel message il souhaitait transmettre à la ministre, Le Graët a répondu: "Que la Fédération se porte très bien".

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