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Bleus: Ikoné est arrivé avec "une petite boule au ventre" à Clairefontaine

Le Lillois Jonathan Ikoné, appelé à 21 ans pour la première fois chez les Bleus pour affronter samedi l'Albanie et mardi Andorre lors des qualifications pour l'Euro-2020, est arrivé avec "une petite boule au ventre" à Clairefontaine, a-t-il avoué jeudi.

Q: Comment se sont passés vos débuts au sein du groupe ?

R: "Ça s'est bien passé, ils m'ont bien accueilli. J'ai d'abord reçu le staff, j'ai parlé avec le coach. Ils ont su me mettre à l'aise. Mon partenaire de club Mike Maignan, qui a déjà été là et m'a indiqué un peu (les lieux). Il y a certains joueurs que je connaissais un peu et cela m'a aidé. Je me suis fait beaucoup de films (depuis l'annonce de la liste), j'avais du mal à dormir au début, j'avais peur, une petite boule au ventre mais maintenant cela va mieux."

Q: Vous attendiez-vous à cette sélection, après une saison idéale avec Lille ?

R: "J'ai été surpris, je ne m'y attendais pas. C'est vrai que j'ai fait une bonne saison avec le Losc, et pour l'équipe de France je me suis dit +peut-être, plus tard+, mais pas tout de suite. C'est arrivé. J'espère tout donner avec l'équipe de France, car une fois qu'on est dedans on n'a plus envie d'en ressortir. La Ligue des champions, c'est énorme, c'était déjà un rêve qui commençait. Et l'équipe de France est arrivée, je ne pouvais pas rêver mieux. Il y a un peu plus de pression c'est sûr, mais ma famille est là pour me tenir droit, pour que je reste dans mes objectifs."

Q: Par quoi avez-vous été surpris en arrivant dans le groupe ?

R: "Par l'intensité. Cela va vraiment plus vite. Les joueurs se comprennent tous, cela va plus vite qu'en Espoirs, ils jouent à une touche, deux touches de balle. Il faut vite s'adapter, il n'y a pas le temps de réfléchir. Et par leur sérieux: ils sont là à l'heure, même en avance, ils travaillent, certains restent même après l'entraînement. Il faut prendre exemple sur eux."

Q: Avez-vous discuté avec le sélectionneur de votre possible positionnement ?

R: "J'ai parlé avec le coach, pas encore du match, mais de comment je me sens et de si je suis prêt à tout donner. Il m'a demandé où j'étais le plus à l'aise, je lui ai dit que j'ai commencé comme joueur excentré à droite, mais qu'au Losc j'ai joué en N.10. Il m'a dit que s'il m'avait pris c'était pour (jouer sur) les ailes. Je lui ai dit +pas de souci+, je suis un joueur polyvalent."

Q: Vous avez grandi à Bondy avec Kylian Mbappé. Quels souvenirs en gardez-vous et imaginiez-vous pouvoir jouer en équipe de France ensemble ?

R: "Quand on était tout jeunes, non, on ne l'imaginait pas. Je ne savais pas ce que c'était d'être pro, de jouer en équipe de France, on ne connaissait pas tout cela. On jouait dans la même équipe, on prenait du plaisir. Mais dans la cour de récré, les professeurs ne voulaient pas qu'on soit tous les deux dans la même équipe alors on faisait chacun une équipe (de notre côté). C'est à partir de 12 ans qu'on s'est quittés, j'ai signé au Paris SG une année avant et lui est resté à Bondy. J'ai pris du plaisir à jouer avec lui, on verra si je suis amené à rejouer avec."

Propos recueillis en conférence de presse.

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