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C1: "Jouer contre l'Atlético est une des choses les plus difficiles", assure Klopp (Liverpool)

"Jouer contre l'Atlético est une des choses les plus difficiles de la vie", a lancé lundi soir Jurgen Klopp, l'entraîneur de Liverpool, tenant du titre en Ligue des champions, qui affronte l'Atlético Madrid mardi (20h00 GMT) dans la capitale espagnole en 8e de finale aller.

. Simeone, sous pression

Jurgen Klopp: "Les gens disent que je suis très expressif sur le banc. Mais si moi je suis au niveau 4, lui (Simeone) est au niveau 12. Il a passé huit saisons ici, c'est beaucoup d'années, et garder ce niveau d'émotion après huit ans au même club, c'est impressionnant. Ses équipes sont toujours organisées, toujours au plus haut niveau. On s'est vu plusieurs fois, on a échangé des messages, mais on ne se connaît pas plus que ça. Les critiques qu'il reçoit, c'est comme ça, c'est le football. Quand tu perds autant de joueurs, c'est dur. Tu dois changer l'équipe, recruter de nouveaux joueurs, changer de philosophie, de style de jeu... Ca prend du temps, et les gens ne te laissent pas le temps. Je ne sais pas quelle est ma plus grosse différence avec lui. Lui était un joueur de classe mondiale, pas moi... Peut-être faut-il commencer par là".

Diego Simeone: "Je suis très respectueux de l'opinion publique, les critiques sont nécessaires pour progresser. Chacun peut penser ce qu'il veut, mais tout ce qui importe, une fois que le match commence, ce sont les faits".

. Liverpool et Atlético, identiques ?

Diego Simeone: "Oui, au niveau de l'intensité nous sommes identiques. Ce Liverpool me rappelle +son+ Borussia par leur intensité et leur compétitivité. Ce Liverpool restera sans doute dans l'histoire. Ils sont différents, avec un jeu bien plus direct, vertical. Moi, j'admire cela".

Jurgen Klopp: "Un football qui gagne est un football beau à voir. Ils (l'Atlético) ont leur philosophie, jouer vite, de manière agressive. Je sais qu'on est dans le pays du tiki-taka (jeu de passes, NDLR), c'est peut-être pour cela que les gens critiquent leur jeu. Mais moi, venant d'Allemagne, j'admire ce football-là".

. Oblak - Alisson, duel de gardiens d'exception

Jan Oblak: "Oui, c'est vrai que nous allons affronter un grand gardien, mais surtout une équipe. Il ne faut pas penser ce qu'il pourrait arriver si on arrivait à garder notre cage inviolée. Chaque match où on ne prend pas de but est bon à prendre".

Trent Alexander-Arnold: "L'avoir derrière soi (Alisson), c'est une sensation extraordinaire. Cette confiance-là, il ne faut pas la sous-estimer. C'est un gardien de classe mondiale, sans doute le meilleur au monde. Nous sommes vraiment chanceux de l'avoir à nos côtés. Avec lui, on dirait que les arrêts les plus difficiles sont faciles à réaliser".

. Liverpool, archi-favori ?

Jurgen Klopp: "Jouer contre l'Atlético est une des choses les plus difficiles dans la vie d'un footballeur. Ils sont organisés, c'est une machine à sortir des résultats. Les gens me disent que cette année c'est pas exactement ça, mais dans une période de transition, c'est normal. Contre eux, tu n'as jamais beaucoup de chances. Ca va être très difficile. Ils ne s'en sortent pas si mal cette année, contrairement à ce que disent certains".

Trent Alexander-Arnold: "Évidemment, revenir dans ce stade nous rappelle de bons souvenirs, là où beaucoup de nos rêves sont devenus réalité (Liverpool a remporté la Ligue des Champions dans cette enceinte l'an passé, NDLR). Mais nous avons une tâche à accomplir demain, et on sait que ce sera difficile. On ne se concentre pas sur ce qu'il s'était passé en juin, mais plutôt sur ce qu'il va se passer demain".

Diego Simeone: "Non, je n'aurais pas préféré arriver avec un autre statut que celui d'outsider. J'ai totalement confiance envers mes joueurs, et je sais que le stade sera en ébullition. Je n'ai pas senti de pessimisme, j'ai senti de l'espoir. Mes joueurs ont une envie impressionnante de jouer, donc j'ai plutôt senti de l'optimisme à vrai dire".

Propos recueillis en conférence de presse.

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