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C1: le quart de finale à match unique contre l'Atlético, un saut "dans l'eau froide" pour Nagelsmann

Les quarts de finale sur un seul match sont un saut "dans l'eau froide", selon l'entraîneur de Leipzig Julian Nagelsmann, où "l'expérience importera peu" selon le gardien de l'Atlético Madrid Jan Oblak, ont-ils estimé à la veille de leur confrontation en Ligue des champions.

Principaux points des conférences de presse d'avant-match :

. Difficulté de jouer sur un match sec

Julian Nagelsmann, entraîneur de Leipzig: "nous savons qu'ils ont une énorme expérience sur les confrontations aller-retour, mais sur un match, tout peut arriver. Et l'Atletico n'a pas l'expérience des matches uniques, tout comme nous. Nous allons tous être jetés dans l'eau froide, à cause de cette situation, et l'expérience ne sera pas un facteur aussi important que ce qu'elle aurait pu être."

Jan Oblak, gardien de but de l'Atlético Madrid : "C'est quelque chose de nouveau, le fait de jouer à un match sec. Personne ne connaît cela, donc l'expérience importera peu. Nous, nous avons les mêmes opportunités de gagner, et c'est ainsi que l'on aborde ce match".

. L'absence de Timo Werner, qui a signé à Chelsea

Nagelsmann: "on a beaucoup parlé de ce sujet. Il faut maintenant arrêter de parler des absents. Nous savons que Werner n'est plus là, mais nous avons d'autres joueurs qui sont forts en attaque. Je ne sais pas encore qui débutera le match, mais nous avons des joueurs qui n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu à cause de la présence de Timo, et nous avons maintenant l'occasion de les intégrer. Certains qui étaient un peu dans l'ombre vont pouvoir jouer un rôle de cadre".

. Comment faire monter l'équipe en pression?

Nagelsmann: "nous n'avons pas besoin de faire monter la pression. On joue un quart de finale de Ligue des champions, on aurait plutôt besoin de relâcher la pression. Il y a toujours de la nervosité, mais nous avons préparé plusieurs scénarios, si on marque les premiers, si l'Atletico ouvre le score. Nous sommes concentrés sur le jeu, nous avons travaillé certaines choses à l'entraînement que nous allons essayer de mettre en place demain. Nous voulons bien entrer dans le match et prendre l'avantage les premiers."

. Veste cravate ou survêtement?

Nagelsmann: "je n'ai pas pris les mêmes vêtements que lorsque nous avons joué contre Benfica à Lisbonne (victoire 2-1 en phase de poules ndlr), mais j'ai pris suffisamment de vêtements pour tenir éventuellement jusqu'à la finale (sourire)."

. Une possible finale contre le Bayern

Nagelsmann: je sais que pour les journalistes une finale allemande ce serait une belle histoire, mais nous ne pensons pas plus loin que le match de demain. Avant de rencontrer le Bayern en finale, il nous reste de gros défis, sous la forme de grosses équipes à éliminer. L'Atlético, et ensuite le Paris SG ou Atalanta. Et le Bayern non plus n'est pas certain d'être en finale.

. La tactique

Nagelsmann: "ils sont très physiques, ils ont une charnière centrale très forte avec Gimenez et avec Savic. Nous évidemment nous allons essayer de passer par les ailes, d'écarter et essayer de trouver des espaces entre leurs lignes arrières. Nous n'allons pas changer de style.

. Schik et Halstenberg incertains

Nagelsmann: "on va voir comment ils vont. Vendredi ils étaient bien. On va voir s'ils peuvent débuter et jouer 90 minutes, où s'ils débuteront sur le banc."

. L'analogie avec Liverpool

Diego Simeone, entraîneur de l'Atlético Madrid: "beaucoup de mois ont passé, et tout l'enthousiasme et l'ébullition nés après la victoire contre Liverpool se sont un peu éteints à cause des cent et quelques jours que nous avons passés en quarantaine. Ensuite, avec la Liga, tout ça semble loin désormais. Ca va rester dans l'histoire de l'Atlético Madrid. Mais maintenant, un nouveau chemin commence demain (jeudi) soir".

. L'année de l'Atlético ?

Simeone: "je ne vais pas entrer dans des considérations autres que ce qui concerne le match de demain. Ce n'est pas juste important de gagner, c'est un match qui va nous permettre de continuer dans cette compétition. Tout ce qui peut arriver à partir de jeudi soir dépendra du résultat, donc on essaie de préparer le match comme il se doit."

. Oblak, l'homme-clé ?

Oblak: "je ne ressens aucune pression par rapport à cela. Je suis heureux d'être ici. Après tant d'années, tant de matches, c'est quelque chose de naturel de ne plus y penser. C'est pour cela que je n'ai aucune pression. Je fais simplement le maximum pour aider l'équipe"

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