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C1: sur un match, Lyon veut croire en ses chances face à Manchester City

"Tout est possible sur un match". A l'image de son attaquant Karl Toko Ekambi, l'Olympique lyonnais prépare son quart de finale de Ligue des champions samedi à Lisbonne contre Manchester City avec la ferme intention de réaliser un nouvel exploit, la formule du Final 8 donnant sa chance à tous, petits ou gros.

"Cela se joue sur un seul match, pas deux, comme en Coupe de France et ce n'est pas forcément la meilleure équipe qui gagne dans ce format", a noté d'ailleurs Toko-Ekambi en conférence de presse, mercredi.

L'équipe, dont les joueurs et l'encadrement ont subi mardi des tests pour le Covid-19 qui se sont avérés négatifs, partira pour le Portugal jeudi en milieu de matinée.

- Denayer et Cornet se sont entraînés -

Les défenseurs Jason Denayer et Maxwel Cornet, touchés samedi contre la Juventus Turin, ont participé à cette séance et il est très possible qu'ils soient aptes pour samedi.

Il apparaît improbable que l'entraîneur Rudi Garcia change son dispositif en 3-5-2 adopté aussi bien face à la Juve, qu'en finale de Coupe de la Ligue contre Paris huit jours plus tôt.

Une organisation qu'il privilégiait déjà dans les semaines qui ont précédé le confinement et notamment à l'aller contre la Juventus (1-0), le 26 février.

Dans sa chronique hebdomadaire du quotidien Le Progrès, l'ancien attaquant international, sept fois champion de France avec l'OL, Sidney Govou, estime que l'équipe "a trouvé son équilibre".

"City est très fort offensivement surtout mais sur un match tout peut arriver d'autant que l'OL a trouvé sa défense et exploite ses qualités au milieu avec trois joueurs qui ne sont pas embêtés avec le ballon", souligne Govou.

"Ce système permet à tous ses défenseurs centraux d'être plus à l'aise, en limitant les erreurs. Par contre, il faut qu'un milieu ou un latéral se porte plus vers l'avant que face à la Juve pour que les attaquants sortent d'un rôle ingrat et se créent plus d'occasions", écrit-il encore pointant la faiblesse de l'offensive lyonnaise où Depay, opéré d'un genou en décembre, n'a pas retrouvé son meilleur niveau.

Ainsi, devant la Juventus, hormis le penalty transformé par le Néerlandais, l'OL n'a cadré aucun tir, ni obtenu aucune occasion.

"Cela ne nous inquiète pas car on sait pourquoi nous sommes allés à Turin: c'était pour nous qualifier. A l'aller, nos statistiques étaient tout à fait différentes. Nous avions eu des occasions", rétorque toutefois Toko Ekambi.

- Un état d'esprit enfin trouvé -

Mais c'est bien sur l'état d'esprit et la solidarité, lacunes souvent soulignées par le directeur sportif Juninho depuis son arrivée, il y a un an, et enfin trouvées par les Lyonnais depuis la reprise, que l'OL compte s'appuyer pour créer un nouvel exploit.

"L'équipe qui se qualifiera sera celle qui aura le plus envie et qui sera la plus concentrée, celle qui fera le moins d'erreurs. Il faudra ne pas prendre de but et faire le maximum pour en mettre", a encore ajouté, sans trop de surprise néanmoins, Karl Toko-Ekambi recruté au mercato de janvier.

Titulaire à Turin, il pourrait laisser sa place cette fois-ci, au coup d'envoi, à Moussa Dembélé.

Pour autant, l'ancien attaquant d'Angers et Villarreal ne voit pas l'OL comme "un petit Poucet".

"Si nous sommes là, c'est que nous faisons partie des huit meilleurs clubs d'Europe cette saison. Mais il vaut mieux que City nous voit ainsi et nous néglige pour que l'on puisse en profiter", a-t-il espéré.

Il y a toutefois peu de chances que cela se produise : à l'automne 2018, l'OL avait battu City en phase de poules à Manchester (2-1) avant de concéder le résultat nul au retour (2-2).

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