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Ces Belges supporters d'un club étranger: accro au Bayern Munich, Rémy a été impressionné par… Anderlecht

A l’occasion de la Ligue des champions et de l'Europa League, nous avons fait la connaissance de plusieurs supporters belges de clubs étrangers présents sur la scène européenne.

Rémy Leng baigne dans l’ambiance foot depuis tout petit. À 26 ans, ce chef d’équipe dans le secteur du bâtiment est un fan inconditionnel du Bayern Munich. Le point de départ: la passion de son père pour le club bavarois. "Mon papa est originaire d’Allemagne où il est né à Berlin. Et quand j’étais petit, je le voyais regarder le Bayern et quand je me suis rendu compte que c’était un grand supporter, je l’ai tout simplement suivi", confie-t-il. 

Habitant La Louvière depuis sa plus tendre enfance, il a commencé à suivre son équipe durant la saison 1995-96 sur le petit écran. Une fois majeur, il a décidé de se rendre au stade de plus en plus souvent. 

"C’est en grandissant et une fois que j’ai eu plus d’argent avec le travail, que j’ai voulu aller voir des grands matches. Dans mon cas, c’était le Bayern que j’ai vraiment voulu voir à tout prix. Tous les ans, j’achète des maillots. Avant, je me contentais de regarder les matches via le satellite quand j’étais à la maison", raconte-t-il. "À présent, je suis à 100% et je regarde tous les matches dans leur intégralité. Dès que je peux, s’ils jouent tout près en Allemagne, comme à Cologne, je vais les voir. Ou en Ligue des champions quand ce n’est pas trop loin." 

Quand il va voir les matches au stade, c’est le plus souvent en famille, avec sa compagne et sa petite fille. Et pour obtenir des places plus facilement, Rémy a fait l’acquisition d’une carte de membre en faisant les démarches nécessaires auprès du club. "Grâce à cette carte (80 à 90 euros), on a accès plus facilement aux matches et on a des pourcentages (10 à 20%) sur les maillots et training", précise-t-il. Des avantages dont il a déjà bien profité au vu de sa collection bien fournie.

Quand il parle de son club de cœur, deux noms sortent directement du lot: Oliver Kahn et Bastian Schwensteiger. "J’ai joué au poste de gardien de but dans deux clubs de La Louvière à l’URS Centre et à la Raal à 15-16 ans. La légende du Bayern Munich, Oliver Kahn, était donc mon idole depuis tout petit. Il était connu pour son caractère fort, arrogant, il jouait tout le temps avec une casquette, il chiquait sur le terrain,… Il fut un des plus grands joueurs de l’équipe d’Allemagne également", souligne Rémy.

Quant à Bastian Schwensteiger, il a été impressionné par ses qualités de meneur de jeu. "Il a vraiment bien joué dès le début. Il a d’abord été en concurrence avec Franck Ribéry et l’année d’après, il a cartonné parce que c’est un très bon meneur de jeu, tireur de coup franc et il a une bonne frappe de loin. Il avait le même statut au Bayern qu’a un Cristiano Ronaldo au Real Madrid ou Lionel Messi à Barcelone. Il représentait bien l’équipe du Bayern. Cela m’a déçu qu’il parte à Manchester surtout que Mourinho a fini par ne pas le faire jouer. Cela m’a vraiment déçu de le voir dans cette situation", regrette-t-il. 


Une finale mémorable face à Valence en Ligue des champions

Depuis qu’il suit l'un des clubs les plus titrés d'Allemagne et d'Europe, il a déjà vécu quelques grands moments et parmi ceux-ci ressort la finale mémorable de la Ligue des champions remportée aux tirs au but face à Valence en 2001. "Avec notamment trois arrêts d’Oliver Kahn. C’était vraiment un beau match et une belle finale gagnée. C’est mon plus grand souvenir", insiste Rémy. 

Un second grand moment, plus récent, est la double confrontation entre Barcelone et le Bayern Munich en 2013, qui a vu le club allemand humilier leurs homologues catalans (7-0 au terme des deux rencontres). 

A présent en route pour un sixième titre consécutif, les Bavarois ont connu un début de saison mouvementé, ce qui a légèrement inquiété Rémy. "En début de saison, c’était mal parti. Carlo Ancelotti ne me plaisait pas tellement. Je me suis dit qu’avec le temps, il allait peut-être faire quelque chose mais au final, il a été viré. Depuis que Jupp Heynckes est revenu, ils sont en train de carburer et de bien gérer le championnat. Il y a aussi de réelles chances d’aller loin en Ligue des champions grâce à cet entraîneur. Je les vois bien aller en demi-finale voire en finale cette année avec les nouveaux joueurs comme Corentin Tolisso et Kingsley Coman qui joue beaucoup plus. Pourquoi ne pas réaliser le triplé? En huitièmes de finale de la Champion’s League, je me dis qu’il ne faut pas sous-estimer l’adversaire, le Besiktas, mais je pense qu’ils n’auront pas trop dur à se qualifier." 

Lors de son parcours européen cette saison, le Bayern a rencontré un club belge, le Sporting d’Anderlecht. L’occasion rêvée pour Rémy de voir son équipe évoluer plus près de chez lui et de contempler ses joueurs favoris. "Quand j’ai vu Robben à l’échauffement, j’étais impressionné par sa vitesse ballon au pied. Cela me rendait dingue de le voir jouer", se souvient-il. "Mais je dois dire que les Mauves m’ont impressionné lors de leur défaite 1-2. Ce qui m’a aussi marqué, c’est la performance du jeune gardien Sven Ulreich, qui a fait un superbe match avec beaucoup de parades. Tout comme Corentin Tolisso qui avait marqué un superbe but. C’est un joueur qui va encore monter en puissance."



S’il a les yeux rivés chaque week-end sur les performances de son club, Rémy est aussi un fervent supporter de l’équipe nationale allemande qu’il voit aller au bout lors du prochain Mondial en Russie. "Je vois bien l’Allemagne réaliser le doublé après l’avoir remporté en 2014. Ils ont un bon réservoir avec des jeunes joueurs talentueux. Quand je les ai vu remporter la Coupe des confédérations avec une équipe B, je me dis qu’en faisant un mixte de joueurs de l’équipe A et des jeunes talents, qu’ils peuvent encore gagner le Mondial. Je suis les Diables mais vraiment en second plan."


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