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Comment la Ligue 1 veut conquérir les Etats-Unis

Pour étendre la notoriété de la Ligue 1 à l'étranger, le foot français organise à Washington DC un tournoi à quatre avec Marseille, Saint-Étienne, Bordeaux et Montpellier, à partir de jeudi soir.

Pour les clubs, c'est l'occasion d'accélérer un peu leur préparation.

Pour la Ligue professionnelle de football (LFP), c'est une chance de montrer son "produit", dans l'Audi Field Stadium, celui du DC United, quatre fois vainqueur de la MLS (Major League Soccer, le championnat professionnel nord-américain).

La LFP a choisi un stade avec une jauge raisonnable (20.000 places) pour cette première aux USA.

Avec le trophée des champions à Shenzen (Chine), le 3 août, entre le Paris Saint-Germain et Rennes, le foot français étend sa toile, comme le font les autres grands championnats.

Le tournoi se joue en demi-finales, match pour la 3e place et finale, programmés en fin d'après-midi et début de soirée à Washington, décalant les matches au jour suivant en France, avec coups d'envoi à minuit et 3h du matin, et diffusion en France sur BeIn Sport, un des partenaires historiques.

Aux USA et au Canada, le tournoi est diffusé par la plateforme digitale FloSports.

Ces premiers Ligue 1 Games s'ouvrent avec deux clubs aux mains de propriétaires américains, l'OM de Frank McCourt et les Girondins de Joe DaGrosa, ainsi que Saint-Étienne et Montpellier.

Cette tournée est entièrement financée par EA. "Nous avons invité les clubs, c'est une tournée tous frais payés, la LFP et son partenaire Electronics Arts prennent en charge le transport et l'hébergement et l'accès à des centres d'entraînements de qualité exceptionnelle et un stade exceptionnel de 20.000 places tout neuf, l'Audi Field. Le coût de cette tournée est de l'ordre de 2 millions d'euros, entièrement pris en charge par Electronic Arts", a déclaré à l'AFP le directeur général de la Ligue professionnelle (LFP), Didier Quillot.

Les Verts et le MHSC donneront le coup d'envoi, pour une affaire de famille entre l'ASSE, désormais entraînée par Ghislain Printant, un ancien de La Paillade, et Montpellier, qui a perdu son gardien Benjamin Lecomte, parti à Monaco, mais a "rapatrié" le meilleur passeur de la saison passée, Téji Savanier, formé chez lui mais mûri chez le grand rival voisin, Nîmes.

La deuxième affiche est un grand classique de la Ligue 1, entre deux équipes restant sur une saison ratée.

L'OM fait peur à ses supporters de l'autre côté de l'Atlantique. Le géant phocéen est toujours au point mort sur le mercato, faute de d'abord vendre, et reste sur deux défaites inquiétantes, contre une D3 anglaise (Accrington Stanley, 2-1), et une raclée contre les Glasgow Rangers (4-0).

Adil Rami, visé par une procédure disciplinaire, n'est pas du voyage, et pourrait bien quitter le club, et Florian Thauvin, la perle de l'effectif, est également absent, victime d'une entorse à la cheville droite.

Bordeaux devrait aligner ses recrues, le Suisse Loris Benito (Young Boys Berne) et le Mozambicain Mexer (Rennes), arrivés tous deux libres, mais n'a pas emmené sa recrue offensive coréenne Hwang Ui-jo (Gamba Osaka/Japon). États-Unis, Corée, Mozambique... La L1 s'internationalise.

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