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Coupe de France: un PSG remanié s'impose sans gloire à Lorient

Le Paris SG, largement remanié et peu inspiré, s'est qualifié sans convaincre pour les 8e de finale de la Coupe de France face à un Lorient accrocheur (1-0), dimanche soir au stade du Moustoir.

Il était loin le PSG qui a inscrit 41 buts lors de ses 10 précédents matches, dont sept contre Monaco au cours de la dernière semaine...

L'entraîneur Thomas Tuchel, qui avait déjà dû laisser à Paris huit joueurs dont Edinson Cavani, Marco Verratti, Juan Bernat et Marquinhos, a de plus choisi de maintenir Kylian Mbappé et Neymar sur le banc, avec l'intention de les faire entrer seulement en cas de prolongations.

Après avoir laissé Lorient, leader de Ligue 2, construire pendant quelques minutes, les Parisiens ont imprimé un rythme poussif à la rencontre, avec une attaque peu inspirée face au bloc défensif des Merlus, qui ont passé la majeure partie du match retranchés dans leur moitié de terrain.

"C'était un match très dur, le terrain était super difficile à jouer. C'était difficile d'ouvrir des espaces pour être décisif, mais on n'a jamais cessé d'essayer", a expliqué Tuchel.

Le gardien de Lorient Paul Nardi a pourtant été peu sollicité en première période et la seule réelle animation est venue des rares contres bretons. Si la défense parisienne a tué dans l'oeuf la plupart d'entre eux, le plus abouti a fini avec une tête de Yoan Wissa manquant le cadre de peu (35e).

Privés des autres Fantastiques, Angel Di Maria, peu précis, et Mauro Icardi, rarement servi, n'ont eu que peu d'impact.

- Sarabia délivre le PSG -

Au retour des vestiaires, Lorient est reparti à l'attaque, obligeant Sergio Rico à deux interventions dans les premières minutes, à la lutte avec Wissa (45e) puis sur une reprise de volée de Laurent Abergel (47e).

S'ils restaient encore repliés en défense, les Bretons ont multiplié les chevauchées vers le but adverse.

Avec la fatigue, le pressing défensif s'est relâché et les actions parisiennes sont devenues plus précises, avec par exemple deux frappes de Di Maria contrées par la défense.

Les Parisiens ont réclamé un pénalty sur la première, déviée par l'avant-bras légèrement décalé de Thomas Fontaine, mais l'arbitre n'a pas vu de faute et la VAR n'est pas utilisée en Coupe de France.

Nardi a ensuite dû s'employer, comme sur une tête de Layvin Kurzawa (68e), ou une frappe de Pablo Sarabia (78e), avant de s'incliner sur une tête du même Sarabia, servi par Thiago Silva (80e, 0-1).

"Il fallait être patient, ne pas s'énerver. Les circonstances n'étaient pas faciles, mais c'est comme ça dans les coupes. Nous avons gagné et nous sommes heureux. On n'a peut-être pas joué notre meilleur match, mais on a fait ce qu'il fallait pour gagner", a expliqué Tuchel.

Les efforts des Merlus pour revenir au score, poussés par tout le stade, sont ensuite restés vains, mais leur entraîneur Christophe Pélissier s'est dit satisfait de la capacité de ses joueurs à suivre un schéma tactique si différent des habitudes du leader de Ligue 2.

"On a fait le match qu'on voulait. On voulait être acteurs de ce match et on l'a été (...). On a pris du plaisir à préparer ce match, on a pris du plaisir à le jouer, maintenant on va se reconcentrer", a ajouté Pélissier, dont l'objectif est de jouer contre le PSG deux fois l'an prochain... en Ligue 1.

Pour Paris, octuple champion de France qui aligne désormais un total de 11 matches sans défaite toutes compétitions confondues, c'est malgré tout mission accomplie: les Parisiens sont toujours en lice sur les quatre tableaux et les cadres seront frais pour la demi-finale de Coupe de la Ligue mercredi face à Reims.

Et pour leur 8e de finale de Coupe de France, ils sont attendus fin janvier à Pau (National), le tombeur de Bordeaux.

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