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Drame de Furiani: le collectif de victimes demande le gel des matches le 5 mai

Le collectif des victimes du drame de Furiani, du nom du stade corse où l'effondrement d'une tribune en 1992 avait fait 18 morts, a réitéré vendredi sa demande de gel des matches de foot le 5 mai pour marquer "la plus grande catastrophe du sport français".

"Le dimanche 5 mai 2019, jour du 27e anniversaire de la tragédie de Furiani (...), des matches seront prévus", a regretté dans un message posté sur son compte Facebook ce collectif de victimes.

La saison dernière, aucun match professionnel ne s'était joué en France le 5 mai, pour la première fois depuis 2012, date anniversaire des vingt ans du drame. Le ministère des Sports avait décidé en juillet 2015 qu'aucun match de football ne serait joué en France à chaque fois que le 5 mai tomberait un samedi.

Cette décision avait été portée par le secrétaire d'État aux Sports de l'époque, Thierry Braillard, qui a réagi jeudi sur son compte Twitter: "Quand on n'arrête pas de reporter des matches par manque de sécurité, il me semble qu'en hommage à ceux qui ont été blessés ce jour ou qui ont trouvé la mort, la LFP s'honorerait de ne programmer aucun match le 5 mai 2019".

Pour le collectif des victimes qui appelle au "gel des matchs le 5 mai et ce quel que soit le jour, les instances du football français n'ont toujours pas pris en compte la portée de ce drame. Cette demande est essentielle afin qu'une prise de conscience collective soit réalisée pour la plus grande catastrophe du sport français", conclut-il.

La Ligue de football professionnel (LFP) a publié mercredi le calendrier de la 35e journée de la Ligue 1 où quatre matches sont prévus le dimanche 5 mai: Montpellier-Amiens, Toulouse-Rennes, Monaco-Saint-Etienne et OL-Lille. Un cinquième match, Nantes-Dijon, initialement prévu samedi 4 à 20H00, a été décalé au dimanche 5 "sur instruction de la préfecture de Loire-Atlantique", a annoncé la LFP.

Le 5 mai 1992, la demi-finale de la Coupe de France entre Bastia et l'Olympique de Marseille avait tourné au drame avec l'effondrement de la partie haute de la tribune latérale nord, projetant dans le vide les spectateurs et journalistes qui s'y trouvaient.

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