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La Liga presque perdue, le Real Madrid peut se consoler avec quelques trophées: samedi (22h00) à Séville, les Merengues affrontent Osasuna en finale de la Coupe du Roi et rêvent de rafler la 20e Copa de leur histoire, trois jours avant une demi-finale de C1 contre Manchester City.
Carlo Ancelotti l'a promis, le 18 mars dernier, il y a près de deux mois : "Je suis convaincu que nous allons gagner quelque chose cette saison".
A cette époque, le Real venait de valider son ticket pour le dernier carré de la C1, mais son équipe, déjà mal embarquée en Liga, s'était inclinée en demi-finale aller de Coupe du Roi 1-0 face au Barça au Bernabéu, et allait s'incliner le lendemain 2-1 au Camp Nou en championnat.
L'horizon n'était pas dégagé pour Ancelotti, confronté pour la première fois depuis son retour à des questions concernant son avenir sur le banc madrilène en conférence de presse.
Aujourd'hui encore, tout n'est pas rose. Le Real Madrid sort d'un mois d'avril en dent de scie, capable du meilleur (deux victoires 2-0 contre Chelsea en quart de finale de Ligue des champions, des corrections infligées à Valladolid, 6-0, à Almeria, 4-2, ou au Barça, 4-0) comme du pire, à l'instar de la déroute 4-2 sur le terrain du promu Gérone le 25 avril ou de la toute récente défaite 2-0 sur le terrain de la Real Sociedad mardi pour quasiment sceller le sacre du FC Barcelone en Liga.
- "Ils seront tous prêts" -
"La motivation, ce n'est pas comme la lumière, ça ne s'éteint pas et ça ne s'allume pas comme ça. Mais cette équipe a quelque chose d'assez spécial dans cet aspect. Samedi, ce sera une équipe différente, j'en suis convaincu. Avec une motivation maximale, une équipe à 100%, prête à gagner la Coupe du Roi et à atteindre la finale de Ligue des champions", a promis le technicien italien après le revers à Saint-Sébastien, mardi soir.
Peu considérée en début de saison, la Copa a gagné en importance dans le calendrier merengue à mesure que la saison avançait.
Les Madridistes, qui s'autoproclament les "Rois d'Europe" du fait de leur 14 couronnes continentales, sont toutefois en retard au palmarès de la Coupe du Roi. Le Real Madrid n'en compte "que" 19, contre 23 pour l'Athletic Bilbao ou 31 pour le FC Barcelone.
- La belle surprise Osasuna -
Le dernier sacre de la "Maison blanche" dans cette compétition remonte à 2014, il y a près de dix ans. Une éternité, dans l'espace-temps merengue.
Face à Osasuna, l'une des belles surprises de la saison en Espagne, qui a offert une belle résistance à dix contre onze face au Barça mardi au Camp Nou (1-0), Ancelotti sera bien armé.
"On va récupérer presque tous les joueurs pour samedi. Le seul qui sera encore indisponible à coup sûr est Ferland Mendy, mais tous les autres, Karim (Benzema), Fede (Valverde)... ils seront tous prêts", a assuré Ancelotti.
En face, Osasuna, actuel 8e de Liga, ne part pas battu d'avance face à l'ogre madrilène.
Les Navarrais, portés par la pépite barcelonaise Ez Abde et par un Sergio Herrera de haut vol dans les cages, ont sortis tour à tour le Betis, le Séville FC et l'Athletic Bilbao pour rallier la finale au stade de la Cartuja, à Séville.
La dernière (et seule) fois que les "Gorritxo" (rougeots, en basque) ont atteint ce stade, c'était en 2005... et ils avaient fini par s'incliner 2-1 après prolongation contre le Betis.
Osasuna en quête d'une première couronne, le Real en quête d'un vingtième sacre avant d'aborder le dernier carré de Ligue des champions... Samedi, la finale de la Coupe du Roi 2022-2023 sera, quoi qu'il arrive, historique.