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Euro-2020: cadors au rendez-vous, la France craint le pire

Malgré l'issue des éliminatoires pour l'Euro-2020 mardi, il faut attendre jusqu'en mars pour que le plateau soit complet. D'ici là, deux certitudes: les cadors seront là, et la France, championne du monde mais nullement protégée au tirage le 30 novembre, peut hériter d'une poule difficile.

- Trois pour le dernier fauteuil -

La Hongrie, le pays de Galles et la Slovaquie se disputent mardi soir le 20e et dernier billet pour l'Euro-2020 distribué via les traditionnelles qualifications.

Le "Dragon" Gareth Bale a besoin d'un succès face aux Magyars pour rejoindre les autres stars du continent, Cristiano Ronaldo (Portugal), Antoine Griezmann (France) ou Eden Hazard (Belgique), déjà qualifiés avec leurs sélections respectives.

Alors que les Pays-Bas avaient été absents en 2016, tous les grands d'Europe seront au rendez-vous de cette édition historique, organisée dans douze villes de douze pays, qui doit célébrer les 60 ans de la compétition, de l'Allemagne à l'Italie, de l'Espagne à l'Angleterre.

Le plateau, très relevé, suscite beaucoup d'attentes, sauf qu'il faudra patienter jusqu'en mars pour connaître les 24 équipes du tournoi.

- Dernières chances en mars -

En effet, des barrages (du 26 au 31 mars) offriront quatre billets aux sélections qui n'ont pas réussi à terminer parmi les deux premières de leur poule des éliminatoires.

Pour espérer un repêchage, il faut avoir terminé en tête de son groupe de la Ligue des nations, phase qui s'est achevée en... novembre 2018.

Ce système, qui repose sur quatre "voies" déterminées par le niveau des équipes, permettra à un petit de s'inviter à la table des grands. Ainsi, un ticket sera mis en jeu entre le Kosovo, la Géorgie, la Macédoine du nord et le Bélarus, les quatre prétendants alignés dans la division la plus faible.

La Serbie, l'Ecosse, ou la Bosnie-Herzégovine sont également assurées de jouer les barrages.

Des pays vainqueurs de leur poule de Ligue des nations s'étant qualifiés via les éliminatoires, comme la Finlande ou les Pays-Bas, ils cèdent leur place à des équipes ayant obtenu des places d'honneur dans cette même Ligue des nations: c'est le cas de l'Islande et de la Roumanie, par exemple.

- La France menacée d'une poule de la mort -

Certaines équipes peuvent craindre le pire lors du tirage au sort de la phase finale, prévu le 30 novembre à Bucarest.

La France, bien que championne du monde, ne devrait pas figurer dans le premier chapeau qui réunit les six meilleures nations des éliminatoires, sauf improbable scénario.

Les Bleus doivent espérer une défaite de l'Allemagne contre l'Irlande du nord, cumulée à une performance de l'Estonie aux Pays-bas (défaite par deux buts d'écart maximum) pour rester parmi les six têtes de série.

Sinon, ils peuvent craindre de tomber dans la "poule de la mort" qui pourrait les mettre aux prises avec l'Allemagne (ou la Belgique), le Portugal et la Serbie.

L'équipe de Cristiano Ronaldo, tenante du titre, n'a pour le moment qu'un seul orteil dans le deuxième chapeau. Si les "Oranje" battent les modestes Estoniens, elle chutera d'un cran, dans le troisième pot dont elle sera clairement l'épouvantail.

- Phases finales déjà partiellement connues -

A tournoi hors-normes, organisation hors-normes. Les pays hôtes qualifiés connaissent déjà la poule dans laquelle ils vont jouer et sont assurés de disputer au moins deux matches de poule à domicile.

Par exemple, l'Italie, alors que Rome accueillera le match d'ouverture le 12 juin, sera dans le groupe A, et l'Angleterre, où aura lieu la finale le 12 juillet, dans le D.

Le Danemark et la Russie seront également dans le groupe B qu'ils accueillent conjointement. En vertu de ce tirage largement prédéfini, ils ont de fortes chances d'être rejoints par la Belgique tête de série, si l'Allemagne termine première de sa poule.

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