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Faible psychologiquement et arrogant: victime de racisme, Balotelli se fait incendier... par ses supporters

Les incidents de la semaine dernière à Vérone font décidément beaucoup parler. La majorité du monde du football prend position pour soutenir Mario Balotelli, qui avait exprimé sa rage après de nouvelles insultes racistes. Mais les supporters du Brescia, où évolue l'Italien, ne l'entendent pas de cette oreille.

L'Italie nous offre des surprises détonantes ces dernières semaines. Alors que les incidents racistes se multiplient dans les stades, les clubs de supporters, eux, enchaînent les communiqués lunaires pour tenter de légitimer ces comportements, au dépend, parfois, des joueurs victimes des propos en question.

C'est encore le cas aujourd'hui avec le Brescia. Le club où évolue Mario Balotelli dispose de ses ultras, qui ont tenu à faire part de leur déception au regard du comportement de leur attaquant. "Bien qu’aucun d’entre nous ne connaisse Mario Balotelli personnellement, nous devons admettre que nous avions des opinions peu flatteuses à son encontre avant même qu’il ne porte notre maillot", est-il écrit au début de ce communiqué. 

Mais évidemment, les choses n'en restent pas là. "S’il est vrai que des milliers de supporters l’ont d’abord accueilli à bras ouverts, ils l’ont ensuite désavoué pour son attitude (et certainement pas à cause de la couleur de la peau), souvent peu recommandable. Le fait que vous viviez à Brescia et que vous portiez notre maillot ne vous élève pas au-dessus de tout et de tout le monde, et l’arrogance qui semble transparaître tout le temps n’est pas justifiable", explique le communiqué.

Mais le pire est à venir. Dans les lignes qui suivent, les fans vont jusqu'à estimer que Balotelli a eu tort de réagir et qu'il devait, finalement, accepter ce qu'il se passe en Italie. "S’il n’était pas prêt psychologiquement à affronter un public comme celui de Vérone, il aurait dû le dire et céder la place à quelqu’un de moins nerveux que lui", peut-on lire dans le document. "Ce n’était pas la première fois que Balotelli jouait à Vérone et, vu son passé dans les rangs de l’Inter et de Milan, il connaissait bien les supporters des Gialloblù et la valeur d’un derby. Il savait donc, pour le meilleur ou pour le pire, ce qu’il pouvait rencontrer".

Mais vous vous en doutez, il faut bien se dédouaner ensuite des propos racistes. Histoire d'éviter de passer pour un groupe de supporters justifiant le racisme dans les stades comme une simple tentative d'intimidation. "Les supporters ne peuvent actuellement pas être considérés comme racistes. Cela ne signifie évidemment pas que certains chants sont légitimes et acceptables, mais les fans de Gialloblù ne sont pas tous racistes et la Curva del Verona n’est pas une sorte de KKK, comme certains voudraient bien nous le faire croire. Aussi discutables que soient les déclarations personnelles post-match de l’un des leaders, elles ne peuvent justifier la chasse aux sorcières déclenchée par les médias et les institutions à la énième tentative de criminaliser et d’exécuter le monde entier des ultras”, termine le groupe de supporters.

Un nouveau communiqué explosif dévoilé par des ultras italiens...

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