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FFF: Le Graët veut savoir si Deschamps partage encore "les mêmes objectifs"

Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, va rencontrer Didier Deschamps la semaine prochaine à Guingamp pour voir si ce sélectionneur "fidèle" et dôté "d'énormes qualités" partage encore "les mêmes objectifs" que la FFF, a dit le dirigeant dimanche sur TF1.

Didier Deschamps, 52 ans, sous contrat jusqu'au Mondial-2022, va faire le déplacement dans le fief breton de Le Graët pour dresser un bilan de l'Euro, achevé en huitièmes de finale aux tirs au but face à la Suisse (3-3 a.p., 5-4 t.a.b.).

"Il ne faut pas jeter tout ce qui a été fait, au contraire, on a des jeunes joueurs avec beaucoup de qualités, on a un coach qui a d'énormes qualités. Il faut faire une analyse lucide de ce qui n'a pas collé, on va le faire ensemble dès cette semaine", a déclaré Le Graët dans l'émission Téléfoot.

Relancé sur une date précise, le patron de la FFF est resté évasif. "Ce sera dans la semaine, à Guingamp, c'est plus tranquille ici. On va passer sûrement une journée à discuter", a-t-il ajouté, refusant de dire si le sélectionneur conservait sa confiance. "D'abord c'est un ami, c'est quelqu'un qui n'a jamais déçu depuis que je l'ai pris. Il est fidèle, organisé, c'est le premier échec".

Sur le banc tricolore depuis 2012, Deschamps avait jusqu'alors connu une ascension constante avec un quart de finale au Mondial-2014, une finale à l'Euro-2016 puis le sacre au Mondial-2018. L'ancien entraîneur de Monaco, la Juve et Marseille est sous contrat jusqu'à la Coupe du monde au Qatar, prévue en novembre et décembre 2022.

Concernant la suite, "il faut toujours être d'accord pour continuer, pour avoir les mêmes objectifs, la fédération d'abord et le sélectionneur ensuite", a poursuivi Le Graët.

L'ancien maire et président du club de Guingamp s'est de nouveau dit "déçu" par l'élimination le 28 juin contre la "Nati", alors que les champions du monde français menaient de deux buts à dix minutes de la fin du temps réglementaire.

"Sur ce dernier match on a dix minutes où l'on passe complètement à côté. Ca ne mérite pas de tout remettre en cause", a-t-il tempéré, rappelant que la France avait terminé "première du groupe le plus compliqué" et évolué sous une chaleur "importante" à Budapest.

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