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Chelsea fait tourner la machine à billets. Le club londonien a dépensé sans compter lors des deux derniers mercatos, avec plus de 600 millions déboursés pour recruter dans de nombreux secteurs de jeu. Le tout en utilisant un processus fiscal intelligent, étalant les paiements sur 8 ans, pour ne pas violer les règles du fair-play financier.
Ces mercatos intriguent en Angleterre et ailleurs. Jürgen Klopp, le coach de Liverpool, fait partie des sceptiques. Interrogé en conférence de presse, l'Allemand a préféré jouer la carte de l'humou. "Je ne dirai rien sans mon avocat", a-t-il d'abord plaisanté, lui qui avait déjà pris position contre ce genre d'approche par le passé. "Je ne comprends pas cette partie du business, ce que tu peux faire, ce que tu ne peux pas faire. Mais je sais que ce sont des gros chiffres sur les deux derniers mercatos", a-t-il confirmé.
Pour lui, c'est un mystère complet. "Les joueurs qu'ils ont recruté sont tous de bons joueurs. De ce point de vue là, bravo à eux. Mais je ne comprends pas comment c'est possible, avec tout ce que l'on doit respecter. J'espère que vous savez comment ça fonctionne, parce que moi pas, ce n'est pas à moi de l'expliquer", a poursuivi l'homme fort de Liverpool.
