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Lille renverse le Paris Saint-Germain: une humiliation qui retarde le titre parisien (vidéo)

Le PSG rêvait de la couronne de roi de France, il a été humilié par son dauphin! Le club parisien, qui n'avait besoin que d'un nul pour officialiser son 8e titre de champion, a été écrasé dimanche par Lille (5-1), après avoir joué la majeure partie du match en infériorité numérique.

Après le raté monumental d'Eric-Maxim Choupo-Moting la semaine dernière au Parc des Princes contre Strasbourg, Paris a subi une surprenante déculottée, lestée de deux nouvelles blessures de Thiago Silva et Thomas Meunier à deux semaines de la finale de la Coupe de France contre Rennes.

Au stade Pierre-Mauroy, Paris a encore raté l'occasion d'être sacré champion et rendre la pareille à son adversaire, qui avait décroché son dernier titre de champion en 2011... au Parc des Princes! La faute à des Dogues, aussi séduisants que mordants pour prendre huit longueurs d'avance sur Lyon et assurer leur deuxième place de Ligue 1, qualificative pour la Ligue des champions, dans le sillage d'un Nicolas Pépé, auteur d'un but et de deux passes décisives qui a parfaitement réussi son "crack" test.

La faute aussi et surtout à une défense fébrile et maladroite, qui n'a cessé d'enchaîner les erreurs, à l'image du but contre son camp de Thomas Meunier (7e) ou l'exclusion de Juan Bernat (37e). Le dernier 5-1 encaissé par le PSG en championnat remontait au 2 décembre 2000 contre Sedan!


Mbappé, apport insuffisant

Pourtant le club parisien avait montré dès l'entame qu'il ne comptait pas laisser filer sa deuxième occasion d'officialiser son sacre, à l'image du but (logiquement) refusé de Kylian Mbappé pour hors jeu en conclusion d'un joli mouvement entre Alves et Meunier sur le côté droit (2e). ais c'est le malheureux latéral belge, quelques instants plus tard sur un centre anodin d'Ikoné, qui a ouvert le score malgré lui en marquant contre son camp, en ratant son dégagement dans la surface (1-0, 7e).

Après le "sauvetage" incroyable d'Eric-Maxim Choupo-Moting la semaine dernière, une nouvelle "boulette fatale"... Cette fois, Thomas Tuchel avait décidé de titulariser Kylian Mbappé pour empêcher ce genre d'erreurs de plomber son équipe. Pari rapidement gagnant mais au final insuffisant

Car à défaut de marquer son 28e but de la saison en L1, le meilleur buteur du championnat s'est mué en passeur décisif dans la foulée du but lillois. Toujours dans son style supersonique et spectaculaire. Après un passement de jambes à la vitesse de l'éclair, un contre favorable, et un crochet pour effacer un deuxième défenseur, le prodige français a signé une ouverture parfaite en demi-volée pour mettre en orbite Bernat, seul au second poteau, pour égaliser (1-1, 11e)!

Et il a cru ensuite avoir donné l'avantage à son équipe dans la foulée, au terme d'une course phénoménale et d'une finition de killer. Mais l'arbitre, après avoir laissé l'action se poursuivre à son terme, a une nouvelle fois annulé le but pour un hors-jeu au départ de l'action (13e).


Rouge et furia lilloise


Les blessures coup sur coup de Thiago Silva et Meunier, remplacés successivement par Thilo Kehrer et Moussa Diaby, ont complètement chamboulé l'édifice parisien après à peine une demi-heure de jeu. Et Lille en a profité pour pousser le PSG à la faute. Bernat, pris de vitesse par Pépé qui filait seul au but, a été exclu par l'arbitre en raison de sa position de dernier défenseur (37e).

A dix contre onze, Paris parvenait quand même à se procurer des occasions, mais il est tombé à chaque fois sur un Mike Maignan des grands soirs, ou s'est montré maladroit comme Kehrer, qui manqué le cadre à deux mètres du but (49e)... A l'inverse, sur un modèle de contre-attaque, Lille a puni Paris par l'inévitable Nicolas Pépé, qui n'a pas manqué l'occasion d'inscrire son 19 but de la saison (2-1, 51e).

Bamba a ensuite récompensé l'outrageuse domination lilloise en réalisant un tir imparable du gauche (3-1, 65e). Le point de départ d'une avalanche de buts de la tête signés Gabriel (4-1, 71e) et Jose Fonte (5-1, 84e)... sur deux passes de Pépé. Une recette à suivre pour Rennes, le 27 avril au Stade de France, pour la finale de la Coupe de France?

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