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L1: Metz et son entraîneur Vincent Hognon grandissent ensemble

Poursuivre la progression: après une première saison en L1 tronquée par le coronavirus mais conclue par une quinzième place synonyme de maintien, Metz et son entraîneur Vincent Hognon vont poursuivre leur apprentissage commun de l'élite en espérant rester sur la même voie.

"Je pense que le coach progresse avec son groupe", explique à l'AFP le milieu Vincent Pajot, dont l'arrivée lors du mercato d'hiver a été prépondérante dans la quête du maintien messin, au même titre que celle du défenseur international tunisien Dylan Bronn.

"C'est une évolution commune, on a un groupe assez jeune, on a un coach jeune qui commence à bien découvrir la L1. Je pense que c'est une entraide mutuelle pour que nous puissions évoluer et lui aussi", ajoute le joueur formé à Rennes, qui a été transféré définitivement à Metz en juin.

L'équipe messine et son coach ont beaucoup appris lors de la première partie de la saison dernière (18e place, celle de barragiste, à la trêve), avant de boucler les deux premiers mois de l'année civile en grande forme (cinq victoires, deux nuls et deux défaites).

"L'idée de départ de Frédéric Antonetti, quand on a commencé le projet, était d'avoir des joueurs qui se développent au fur et à mesure du temps et nous permettent à la fois d'atteindre nos objectifs et d'avoir une amélioration permanente de l'effectif. C’est un peu dans ce projet que s'inscrit Vincent", explique à l'AFP Philippe Gaillot, le directeur général adjoint en charge de la politique sportive.

- Nouvelle génération -

Le tandem formé par Antonetti, manager général rentré en Corse auprès de son épouse malade, malheureusement décédée en juillet, et Hognon, passé d'adjoint à entraîneur principal, a montré son efficacité et l'ancien Nancéien a pris de l'expérience en L1 en même temps que son équipe.

"Par rapport aux entraîneurs que j'ai connus, Vincent Hognon est un entraîneur plus jeune, plus dynamique, avec plus de fraîcheur", juge Pajot.

"Je pense qu'il est convaincu par ses choix, ses convictions du football et qu'il essaie de les mettre en place. Il est bien entouré pour l'aider à être guidé. C'est une nouvelle génération d'entraîneurs, très présents sur le terrain et aussi dans la vie du groupe pour que tout se passe bien et que tout le monde soit à sa place et concentré dans son travail", analyse le milieu de terrain.

S'il a perdu un adjoint cet été avec le départ de Jean-Marie De Zerbi, qui n'a pas été remplacé, Vincent Hognon n'a pas changé de mode de fonctionnement: "C'était moi l'entraîneur et c'est toujours moi l'entraîneur, cela ne change rien", souligne-t-il auprès de l'AFP.

L'ancien défenseur central garde deux mots d'ordre: "Si on garde cette volonté d'avancer et cette humilité de se dire qu'on doit optimiser nos qualités, oui, on pourra confirmer. Sinon, ce sera difficile", prévient-il.

"Le groupe avance, c'est ce qu'on veut", martèle Vincent Hognon. "Jacky Bonnevay, l'adjoint de Claude Puel, dit souvent: +Celui qui renonce à progresser cesse déjà d'être bon+. Il a raison, il faut toujours progresser, tout en gardant l'humilité."

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