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L1: Nantes bat Dijon de justesse et réussit un double six

Le FC Nantes a battu Dijon par la plus petite marge possible (1-0) dimanche à la Beaujoire, et gagné six places au classement de la Ligue 1: les Canaris sont à nouveau sixièmes, à deux points du podium.

C'est grâce à un but de toute beauté de Ludovic Blas, le troisième cette saison pour l'ex-Guingampais, à l'origine et à la finition: parti sur le côté droit, Blas a repiqué vers l'axe, pris appui sur Moses Simon et décroché une frappe croisée du gauche hors de portée des gants d'Alex Runarsson (73e).

Cette unique réalisation d’un match triste comme la pluie est intervenue juste après la sortie (sous les sifflets) de l'attaquant malien Kalifa Coulibaly, encore une fois très maladroit, et le repositionnement dans l'axe du Nigérian Simon, plus technique et plus remuant.

Le reste du temps, les troupes de Christian Gourcuff ont paru bien empruntées et ont manqué d’agressivité, face à un DFCO privé de huit joueurs. Un tir trop mou de Simon (16e), une reprise de Coulibaly (28e) ou un petit piqué non cadré de Simon (34e), ça faisait peu pour la première période.

Les Nantais ont enfin trouvé la pédale d'accélérateur après la pause, avec par exemple un ballon mis sur son propre poteau par Jhonder Cadiz, le Vénézuélien de Dijon (47e), un joli coup franc d'Imran Louza (51e) sur lequel Runarsson s'est parfaitement couché, une tête de Coulibaly (52e) et un enroulé de Kader Bamba (69e).

Pour ses bonnes intentions, le FC Nantes méritait de l'emporter. Mais les Canaris, qui comptent déjà six victoires 1-0 cette saison, se sont encore une fois fait peur jusqu'au bout, comme sur une tête décroisée de Cadiz (88e) obligeant Lafont à une superbe parade.

Dijon s'est bien battu et a su défendre de manière groupée.

Il a juste manqué un peu d'audace et quelques titulaires supplémentaires au DFCO pour soigner une statistique qui fait froid dans le dos: les joueurs de Stéphane Jobard n'ont remporté que deux de leurs 26 derniers matches à l'extérieur.

Avec un point d'avance sur le barragiste Metz, la situation n'est pas encore désespérée mais le danger est là.

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