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L1: Payet "affecté" par le jet de bouteille mais disponible, selon Sampaoli

Le meneur de jeu de Marseille Dimitri Payet, touché dimanche au visage par une bouteille d'eau pleine en début de match à Lyon, est "affecté" mais "disponible pour s'entraîner", a déclaré vendredi son coach Jorge Sampaoli en conférence de presse.

"Payet est à disposition pour s'entraîner. Je n'ai pas encore beaucoup parlé avec lui. Il a vu un médecin lundi et je n'en ai pas encore parlé avec lui", a déclaré Sampaoli avant l'entraînement, auquel Payet a participé normalement.

Le jet de bouteille dont a été victime le N.10 marseillais au Groupama Stadium a entraîné l'arrêt du match, qui avait débuté depuis moins de cinq minutes. Son auteur a été condamné à six mois de prison avec sursis. Payet avait déjà été touché par une bouteille d'eau au mois d'août lors d'un match à Nice.

"Bien sûr, quelqu'un qui subit deux agressions, ça n'est pas agréable, il est affecté. Je ne sais pas comment il va le supporter. C'est difficile de savoir ce que quelqu'un va ressentir alors qu'il est agressé à chaque fois qu'il va frapper un corner", a ajouté le technicien argentin.

"Dimitri est important pour nous. S'il est prêt, il jouera, sinon il laissera sa place à quelqu'un", a encore déclaré Sampaoli. L'OM affronte Troyes dimanche au Vélodrome (20h45), à huis clos.

L'entraîneur de l'OM est également revenu sur la décision d'arrêter le match de Lyon, prise après près de deux heures d'attente, et sur les décisions disciplinaires à venir, attendues le 8 décembre.

"Je ne suis pas celui qui peut dire la justice. Mais déjà après Nice, ça avait pris beaucoup de temps. Là, les faits très clairs. On ne peut pas faire de politique là-dessus et il faut en finir avec ça le plus vite possible", a-t-il dit.

"Il faut être ferme, le président de Lyon lui-même l'avait dit après Nice. On a vécu ça trois fois. Combien de fois devra-t-on le vivre ? Il faut définir le rôle de chacun et éviter que cela tourne à un cirque politique qui bénéficierait à celui qui a le plus de pouvoir, pas à la justice", a-t-il estimé.

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