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La fédération italienne insiste: la Juventus sera exclue si elle ne se retire pas de la Super League

La Juventus risque l'exclusion du championnat d'Italie de football si elle ne se retire pas du projet de Super League. C'est ce qu'a déclaré lundi le président de la Fédération italienne de football (FIGC) Gabriele Gravina.

"Quand les clubs demandent de participer au championnat d'Italie, ils doivent accepter les principes statutaires des organismes internationaux", a expliqué Gravina, dont les propos en marge d'une rencontre avec les dirigeants de la Ligue Amateurs ont été rapportés par les médias italiens. "Il est évident que si la Juventus ne devait pas accepter ce type de principes, elle sera écartée du championnat national. Et j'en suis désolé, notamment pour les supporters. Mais pour moi, les règles valent pour tout le monde."

La Juventus est l'un des douze clubs à la base du projet de Super League, une compétition dissidente de l'UEFA. Neuf clubs frondeurs se sont retirés du projet et ont trouvé un accord avec l'UEFA concernant une série de sanctions, annoncées vendredi, notamment le renoncement à 5 pour-cent des revenus qu'ils devaient obtenir lors des compétitions européennes pour une saison. Le cas des trois autres, la Juventus, le Real Madrid et le FC Barcelone, sera étudié par les instances disciplinaires de l'UEFA.

"Comme vous savez, il y a eu un retour de neuf clubs, il y a eu un accord avec l'UEFA", a poursuivi Gravina. "Il en reste trois qui sont assez résistants. Il y a eu un renvoi devant la Commission disciplinaire de l'UEFA. En ce qui nous concerne, il y a une norme très claire. Elle précise ce qui est prévu par le Comité international olympique, qui a dicté certains principes directeurs par rapport aux statuts de la FIFA, de l'UEFA, du CONI (le comité olympique italien), des fédérations et des clubs. C'est ça la filière que nous devons respecter."

Ce qui signifie que "la Fédération italienne a déjà dit qu'elle applique les règles qui prévoient la non-participation au championnat si on n'accepte pas les principes imposés par l'UEFA", résume le président de la FIGC. Gravina souhaite que "ce bras de fer puisse cesser rapidement". "Ce mur contre mur ne fait pas du bien au monde du sport et j'espère qu'une solution positive puisse être trouvée entre les organismes internationaux comme la FIFA et l'UEFA et certains clubs."

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