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La première mi-temps, animée et agréable, a vu les Américaines se montrer les plus dangereuses, via l'attaquante Alex Morgan qui a touché le poteau (38e) avant de mettre à contribution la gardienne Oranje Sari van Veenendaal (40e).
Au retour des vestiaires, les Etats-Unis ont emballé la rencontre grâce à penalty accordé après l'intervention du VAR. Il a été transformé par la charismatique capitaine américaine, Megan Rapinoe (61e). C'est le 50e but sur la scène internationale pour l'attaquante de 34 ans.
Ce but encaissé a poussé les Néerlandaises, championnes d'Europe en titre, à se dégarnir pour tenter d'égaliser. La sélection américaine a largement profité des espaces qui se sont créés dans l'arrière-garde des Oranjes. À la 69e, Rose Lavelle a planté un somptueux but du pied gauche.
La suite de la seconde mi-temps a été à sens unique: les États-Unis n'ont cessé de harceler la défense néerlandaise, se procurant de nombreuses et franches occasions. Héroïquement, la gardienne Sari Van Veenendaal est parvenue à empêcher chaque attaque américaine de se conclure par un troisième goal.
Mais les parades de la Néerlandaise n'ont pas permis d'inverser la tendance. Au bout des 90 minutes de cette finale, dans un stade de Lyon plein à craquer, les États-Unis se sont imposés et sont parvenus à garder leur titre de champions du monde.
Domination américaine
Les Américaines remportent ainsi la quatrième Coupe du monde de leur histoire. Les Etats-Unis, qui comptent aussi quatre titres olympiques (1996, 2004, 2008, 2012) poursuivent donc leur domination sur le football féminin et deviennent la deuxième équipe à conserver son titre mondial après l'Allemagne en 2003 et 2007.
En huit éditions, les Etats-Unis n'ont jamais quitté le podium du Mondial féminin. Leur plus mauvais résultat est une troisième place (1995, 2003 et 2007) alors qu'ils ont été battus une fois en finale (2011).